je suis d’accord sur les limites de la gauche bourgeoise de Syriza. Mais aujourd’hui il n’y a guère d’alternative. Les peuples sont encore très loin d’une prise de conscience ouvrière et révolutionnaire.
Les peuples aspirent à une social-démocratie avantageuse. Mais rien de plus. Ils ont d’autres soucis. D’autres croyances. Et puis, du haut en bas de l’échelle sociale, il y a tellement de petits chefs aujourd’hui. Qui accepterait de perdre le peu qu’il a au profit de quoi ?
Les capitalistes ont organisé l’immigration massive. Ils flattent les communautarismes (islam notamment), pour diviser le front du travail.
Bref. C’est la division totale des travailleurs. Pas d’unité culturelle. Pas de confiance. Une menace de dumping social permanant. Et des masses pauvres du tiers-monde qui ne sont pas prêtes à faire cause commune avec les travailleurs européens.
C’est coincé actuellement. Pour cette génération, je ne vois rien. Tant que l’unité culturelle ne sa fait pas. Pas de lutte commune et de front puissant.
Alors on grenouille dans les partis bourgeois, depuis Syriza (version gauche) jusqu’au FN (version droite). Car le FN est un parti super-bourgeois, qui est en train de préparer des alliances électoralistes avec l’UMP. Mais cela ne trouble personne.
Mais quid d’une Révolution sans révolutionnaires ? Et surtout, comment une révolution en évitant les écueils du passé ?
Alors, Syriza, c’est un effort de bonne volonté du peuple grec. C’est ma vision des choses. Ils essayent au moins un truc un peu positif dans ce monde actuel. Mais sans attendre la Lune, c’est clair.
Mainentant, il y a certaines marges de manoeuvre et de pression de la part de ces partis de gauche. Il faut quand même pas capituler tout, sous prétexte que on aurait pas assez. Le lecteur a raison. La propagande de l’UE joue aussi à fond contre Syriza, qui pour le moment n’a négocié qu’un délais commun, à ma connaissance. Les négocations ne font en fait que commencer.
Même si sur bien des points, je reste d’accord avec vous. Mieux vaut la moitié de quelque chose, que la totalité de rien.