Bonjour @Laurent 47,
Pour la première partie de votre message,
Les partis sont financés par les cotisations (anecdotique), les dons privés (variables selon les partis, officiellement interdits aux personnes morales, limités à 7500€ par personne) et les financements publics (majoritaires pour les grands partis), donc nos impôts.
Les financement publics sont principalement liés aux résultats des élections (nb de votant / nb d’élus). Les résultats électoraux à venir du FN vont lui permettre de toucher plus de subsides public, et donc de rembourser l’emprunt, au moins partiellement, grâce à nos impôts. Il en est ainsi pour le FN comme pour tous ses potes des autres partis institutionnels.
Pour la seconde partie, j’avoue beaucoup admirer la leçon politique (au sens le plus vil du mot, tel que l’exercent tous nos dirigeants ou prétendants dirigeants depuis des années. Comme aurait pu dire Audiard : les politiques ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait) de M. Le pen qui essaye de se donner une image de parangon de vertu antinazi.
C’est quand même intéressant pour quelqu’un qui s’affiche avec le FPO autrichien, l’EAF, qui valide des assistants parlementaires admirateurs des croix fléchées en Hongrie, etc ...
C’est un peu comme quand elle se dit différente des autres : avez-vous vu le dernier organigramme du FN ? On le croirait directement sortie d’un devoir de l’ENA tellement il est plein de « vice présidents » et de titres ronflants.
Ce que je trouve terrible, c’est qu’il doit y avoir des gens de bonne foi, mais pas très curieux, qui la croient.
Enfin, je note que vous reprenez exactement la technique du contre feu utilisée par tous nos politicards sans foi ni loi, par exemple par F. Philippot dans l’interview en question dans l’article. Que venez vous me parler de Fabius ? Que ce soit vrai ou faux, c’est juste sans rapport.
Le jour ou les électeurs exigeront que leurs représentant répondent aux questions qu’ils leur posent plutôt que raconter ce qu’il ont envie de dire, la démocratie pourra avancer.