« Les djihadistes se shootent au Captagon, et non au Coran »
@Hannibal GENSERIC
« Peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse », disait Verlaine. et de fait, que les djihadistes se shootent au Coran ou aux amphétamines, ça n’a pas beaucoup d’importance : le résultat sera toujours bien le même : un fanatisme sanguinaire qui est la négation même des valeurs humaines les plus élémentaires.
Je n’ai bien évidemment jamais imaginé qu’il pût y avoir quelque chose de commun entre les préoccupations philosophiques des penseurs du soufisme et cet opium du peuple, ce gros rouge pour l’ivresse des masses qu’est devenu, même en France, l’islam des Frères et des salafistes tentés par le jihad.
Les autres religions « du Livre », en vieillissant, ont mis de l’eau dans leur pinard. Leur théologie s’est complexifiée et plus ou moins adoptée aux réalités du monde contemporain. L’islam aura suivi un chemin exactement inverse, il se sera simplifié jusqu’à retourner finalement, comme on peut le voir aujourd’hui, à la littéralité d’un texte fondateur adapté à une société du haut moyen-âge. Ca fonctionne désormais, sur les masses incultes, comme une machine à décerveler : obéissance aveugle à des principes qu’on ne comprend pas et qui induisent les conduites les plus superstitieuse. On observe le ramadan parce qu’on ne voudrait pas être différent des voisins ; on voile pour les mêmes raisons, et on réduit à l’abjection, une large moitié du genre humain. Il y a le halal et le haram, il faut savoir ce qui est licite et ce qui ne l’est pas, sans même se poser de questions sur l’histoire et la pertinence de ces notions. Dans ce pareilles conditions, la vie est devenue très simple et rien n’est moins nécessaire aujourd’hui, quand on est musulman, que de disposer d’un cerveau.
Dans son essai « Qu’est-ce que les lumières », Kant écrivait : " « Le mouvement des Lumières est la sortie de
l’homme de sa minorité dont il est lui-même responsable. Minorité,
c’est-à-dire incapacité de se servir de son entendement sans la
direction d’autrui, minorité dont il est lui-même responsable, puisque
la cause en réside non dans un défaut de l’entendement mais dans un
manque de décision et de courage de s’en servir sans la direction
d’autrui. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières. »
L’expression que Kant emprunte au poète latin Horace (sapere aude), il serait temps que les musulmans en fassent aussi leurs choux gras. Il faudrait malheureusement qu’ils aient le courage de jeter leur Coran aux orties. Apparemment, ce n’est pas demain la veille. Tant pis pour eux.