d@Robert GIL
Vos arguments sont leur terreau, pourtant, vous devez bien vous en rendre compte, Robert. Les registres s’entrechoquent et, avant de rêver d’un « vers où », se cristallisent sur « la faute à qui ». A Voltaire, rien de nouveau : A quand la justice populaire ? Même la sanguinaire révolution française avait plus d’honneur... plus d’avenir, de grandeur, dans la tenue et les idéaux...

Critiquer, on peut aussi. Car de critiques, nous ne manquons pas, et d’occasion d’aviver des distensions, également : pléthore. Flagrante illustration de ras-le-bol... jusqu’au cou, le vase déborde, etc et la vindicte remplace l’analyse ; à défaut d’idéaux, ben la chasse, voyons. Et pas celles aux idées, celle au coupable, naturellement.

Attendons l’épreuve des faits, puisqu’il la faut. Le plus tôt sera le mieux. Espérons qu’on ne soit pas trop à y rester, parce qu’à un moment il faudra agir, et vu la hauteur du programme, ça nous promet du bon temps. Dedans et dehors. Ou alors, comme en Grèce, comme ailleurs, on se recroquevillera et on scotchera au mieux. Et beaucoup devront alors calmer leurs moulins à critiques sommaires. Peut-être pensera-t-on même à se remettre en question ?

Ou bien ce sera la faute à quelqu’un d’autre, assurément, où avais-je la tête ?

La droite bien pensante, au sens large, la capitaliste par choix (ça va de bayrou à lepen), a évidemment meilleur jeu à critiquer la difficulté à arranger la situation qu’à se souvenir de la facilité avec laquelle le système qui la nourrit nous a tous fait plonger. A la portée de n’importe quel amnésique venu. je ne suis pas optimiste : au mieux, une perte de temps, au pire, je n’ose pas imaginer avec ces tarés. Il sont foutus de se faire déborder par leurs chers et enthousiastes militants...A chacun son djihad.