Je comprends pourquoi M. Saltz a intitulé son article : « le péril vert » ! En effet, le vert, c’est la couleur du dollar américain ! Et un concurrent du canal de Panama ne doit pas plaire aux Etats-Unis, dont le comportement belliqueux ne plait non plus à la Russie ! A chacun son tour !
Sur un plan plus scientifique, il va falloir qu’il nous explique comment le lac Nicaragua, qui est situé à 34 mètres au dessus du niveau de la mer, peut être pollué par l’océan Atlantique ou Pacifique.
A moins d’une sécheresse catastrophique affectant tous les fleuves qui se jettent dans le lac, le fonctionnement des écluses ne devrait pas être à l’origine de pertes importantes d’eau douce.
Pourquoi ce lac, qui est le plus grand d’Amérique Centrale, disparaitrait-il subitement en 2039, et quels sont les spécialistes qui sont arrivés à déterminer un danger dont on n’avait jamais entendu parler auparavant ? Et sur quelles bases ?
Reste effectivement le tracé du chenal plus profond qui traversera le lac Nicaragua, mais les moyens techniques actuels devraient permettre de régler ce problème (qui existe par exemple pour la prospection de diamants en mer, au large de l’Afrique du Sud, la vase en suspension étant aspirée au moyen de suceuses).
Mais mon opinion, bien que logique, n’est malgré tout qu’une opinion de néophyte !