@Piotrek
« La sortie de l’UE et de l’Euro ne doivent pas être considérés comme un but mais plutôt comme un levier. »
Exactement ce que dit François Asselineau, un levier qui nous permet de retrouver une certaine démocratie et un réel pouvoir politique dont le peuple pourra changer le fonctionnement grâce aux referendums d’initiative populaire.
Je comprends bien ce rapport de force dont vous parlez et la main mise des banksters sur notre économie.
Les dirigeants européens sont intraitables, affichent sans complexe leurs décisions
arbitraires, n’hésitent pas à employer la force et l’intimidation et ne céderons pas aux injonctions ou manifestations
pacifiques des peuples.
Le rapport de force style Syriza est louable et je le soutiens sur le fond mais en s’amplifiant risque de mener au conflit direct sous forme de révolte/révolution qui pourrait produire des guerres civiles dans les états rebelles.
Toutefois
en cas de sortie de l’UE et de l’euro la dette serait alors réévaluée
et ferait l’objet de débats et d’un referendum spécifiques proposés dans le programme de l’UPR concernant sa légitimité,
l’UPR sachant très bien que cette dette est impossible à rembourser en totalité dans le système politique et économique actuel.
Peut être déciderons nous alors suite aux débats et au referendum de faire comme les Islandais et mettre les responsables de la dette devant leurs responsabilités et en payer le prix comme certains banquiers qui font un séjour dans leurs prisons.
Pourquoi l’Islande met ses banquiers en prison et pas les autres pays ?
"Et oui, l’UPR a dit : SYRIZA n’est pas assez pure pour nous, plutôt que
de dire : si SYRIZA échoue donc nous avons raison. Différence subtile
mais qui fait la différence entre la preuve et le dédain."
Oui François Asselineau à parié direct sur l’échec des négociations de Syriza face à l’UE,
En voulant rester à tout prix dans l’UE, les revendications et la politique du gouvernement Grec se retrouvent donc aux antipodes de la politique de Juncker et Cie.
C’est ce qui lui fait dire que c’est un parti leurre...Peut être se trompe t’ il sur ce point et Syriza prendra alors la décision qui s’impose si les négociations ne permettent pas la mise en place de son programme, en sortant de l’UE et de l’euro afin de se donner les moyens de sa politique et ne pas avoir fait espérer des millions de grecs dans la misère.
Mélenchon en France adopte la même attitude que Syriza et veut lui aussi tout réformer en forçant les 27 pays membres à adopter sa vision de la politique.
Sur ce point je rejoins Asselineau...Comment proposer un projet de relance économique, une sixième république, et autres promesses sociales au sein de la prison de l’UE ?
Ne savaient ils pas à qui ils ont affaire ? Peut être pas après tout, maintenant ils commencent à comprendre que les négociations vont être âpres et sans concessions de la part de l’UE.
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J’espère que votre article passera la modération 