@Alex Térieur
Cher petit Alex, vous êtes vraiment resté à l’ex-térieur du texte, il va falloir apprendre à lire au-delà du simple déchiffrage.

Mon récit a un aspect ambigu ? Il s’agit de protéger l’auteure sur le plan du Droit, la vérité peut être dénoncée alors que le vraisemblable n’est que discutable.

Vous avez proprement raison de penser que mon texte est insipide. Il y manque le sel du grand évènement, surtout si vous le lisez au ras des pâquerettes. Que vous croyez à sa véracité ou non, là n’est pas ma préoccupation première. Votre antipathie pour la véritable gauche vous a privé de votre liberté de choix.

Si ce texte a été publié malgré vous, c’est parce qu’un certain nombre de rédacteurs l’ont souhaité par leur vote. Vous croyez à la sanction des élections puisque vous craignez une syncope pour moi dimanche. J’espère que vous n’avez pas avalé de travers en lisant cette nullité pleurnicharde ayant rassemblé suffisamment de suffrages..

Allons, je vais vous apprendre à repérer l’objet d’un texte comme celui-ci :
Quels objectifs ai-je poursuivis en l’écrivant :
1/ J’ai multiplié les détails en espérant que quelqu’un aurait été témoin de la scène et, par la même occasion, que d’autres personnes auraient pu subir la même propagande mensongère, éventuellement dans des conditions similaires, ce que je me serais fait un plaisir de dénoncer à qui de droit.

2/Je me permets de vous faire remarquer que les pleurnichards, ce sont eux qui attribuent à un autre parti des dangers potentiels imaginaires pour en détacher les électeurs..Ils« tirent sur la corde émotionnelle pour imposer leurs idées », comme vous le dites si bien..

3/Je fais de la politique depuis 1973 pour défendre des valeurs, sans hésiter à quitter un parti s’il y était infidèle pour adhérer à celui qui me convenait le plus. Je combats l’injustice, les atteintes à la démocratie et au régime républicain, je ne supporte pas qu’on arrache la morale à la politique comme l’ont fait ces deux FN.

Je les ai laissés débiter leur sornettes pour savoir jusqu’où ils iraient, j"ai attendu qu’il y ait du monde près de nous pour leur faire la publicité qu’ils méritaient et, comme je me méfiais quand même un peu, j’avais la béquille à la main espérant que celle-ci, en cas de besoin, saurait trouver l’emplacement de leurs bijoux de famille car mon bras n’aurait pas pu aller plus haut.

La petite mamie a été un peu longue, mais la leçon de lecture le nécessitait. On ne va quand même pas se laisser impressionner par des épaules rembourrées.