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Commentaire de Philippe VERGNES

sur « Où est Charlie ? » : le retour du fascisme et du totalitarisme sous le masque de la perversion narcissique


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Philippe VERGNES 18 mars 2015 22:34

@ JL,


Mon très très cher JL, vous me martyriser maintenant ??? smiley

Quelle drôle d’idée est-ce là encore ??? Une de vos nouvelles lubies ? Ou bien un excès de zèle et l’aveux d’une triste réalité qui vous aurait échappé ?

Toutefois, le choix des mots n’est jamais innocent. Ainsi donc, vous me haïssez, car si l’on se fit au dictionnaire (un outil pratique lorsque l’on a affaire à un stupide dément, selon votre propre définition, dont la seule préoccupation est de pervertir tout ce qu’il touche) , martyriser quelqu’un signifie : faire souffrir quelqu’un, torturer et (ou) faire mourir ; etc.

J’aurais donc bien raison de vous traiter de pervers puisque inconsciemment vous vous en vantez. smiley

Un pervers qui de plus est incapable de reconnaître sa propre perversité comme vous le soulignez fort justement et comme vous l’attestez encore dès qu’il s’agit de vous mettre face à face avec vos responsabilités et vos propres excréts concernant la nature et l’origine de notre conflit.

Personnellement, j’ai une toute autre vision concernant nos échanges. Ainsi, après vous avoir laissé pendant plus de six mois vous taper une branlette narcissique (comprendre jouissance perverse) sous tous mes articles, j’en suis arrivé à vous interrompre dans vos efforts pour vous masturber, du coup, vous avez les bourses pleines et de temps en temps, vous vous lâchez en me gratifiant des splendides injonctions paradoxales. Qui sur le coup, sont de véritables caractéristiques d’une perversion narcissique.

Vous m’accusez d’utiliser des phrases de Racamier que vous avez vous même citées, diantre... quelle est donc cette énième mystification de votre part, vous qui venez tout juste de découvrir cet auteur grâce à mes écrits. Ainsi, vous seriez le nouveau spécialiste des œuvres de ce chercheur en moins d’un mois et en ayant lu même pas 50 pages (en version originale) de ses œuvres sur les quelques 7 ouvrages et 150 articles qu’il a publié depuis que vous vous êtes précipités chez le libraire pour acheter cet ouvrage afin de prouver que les citations que j’exposais de lui étaient... finalement exactes !?!

Je vous savais magicien, je vous découvre sorcier... quoi que... à bien y réfléchir, j’oubliais que je m’adressais au Dieu d’Agoravox.

Voilà donc un bien bel exemple de la façon dont un pervers s’y prend pour combler son vide existentiel et le remplir de l’identité de la « proie » qu’il s’est choisi. Par mimétisme, il spolie sa cible de sa propre personnalité, ce qui correspond à un viol psychique ou, comme je l’ai déjà maintes fois précisé, un meurtre psychique (ces concepts ne sont pas de Racamier, vous les apprendrez dans mes prochains articles). C’est bien en cela que réside son agression et toute sa perversion. Racamier donne une parfaite métaphore de ce genre de prédation en évoquant l’histoire du coucou. Or, comme chacun sait, un coucou vient pondre dans le nid des autres. Ici, je ne vois personnellement qu’un seul coucou. Je vous laisse deviner qui. smiley

Concernant la mystification des pervers, comme vous n’avez pas l’air de comprendre le sens de ce mot (ce qui est coutumier chez vous comme avec le mot masque, le mot idiosyncrasie, le mot « novlangue », etc., etc.), je vous en donne un exemple. Lorsque l’on peut écrire que Racamier aurait dit, je vous cite : « les pervers narcissiques ne recherchent pas le pouvoir (*) [...] dixit Racamier himself » ; puis, je vous cite encore : « De quel pouvoir voudrait-il puisqu’il a déjà tout, qu’il le dit, et qu’il croit ce qu’il dit (*) Racamier, Les perversions narcissiques, page 30. »

ALORS QUE LE MOT POUVOIR NE FIGURE PAS UNE SEULE FOIS SUR LA PAGE 30 DE CE LIVRE. Et que Racamier prétend plusieurs fois le contraire comme il l’insinue également sur cette même page 30, car si le pervers narcissique a déjà tout, c’est donc bien qu’il a déjà le pouvoir (question de pure logique). Car au contraire de ce que vous avez maintenu durant tout le début de ces échanges, et comme je le maintiens depuis toujours, le pervers narcissique est en quête de pouvoir et c’est même à ces postes clefs que nous en trouvons le plus. C’est cette quête du pouvoir qui est particulièrement importante à comprendre dans le cadre des pervers narcissiques en tant que gouvernants. Mais cela, vous y passez totalement à côté.

Voilà ce qu’est une mystification dont nos politiques sont devenues les maîtres incontestés. C’est bien pour cela que je vous ai toujours dit que vous étiez l’un de leur plus fidèle serviteur. Mais bon, il y a tant et plus d’exemples de ce genre dans tous vos commentaire, que j’ai de quoi écrire deux thèses sur le sujet.

Quant à l’imposture d’Iris, le film montre qu’elle échoue totalement en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et qu’elle n’est finalement que la seule victime de son imposture. Preuve s’il en est qu’elle n’est vraiment pas bien douée en tant que perverse narcissique. Si nos dirigeants en faisaient autant, tout irait bien mieux dans tous les pays du monde. En outre, aucun personnage de ce film n’est sous l’emprise d’Iris, même pas sa sœur à qui elle a pourtant volé le succès. De plus aucune duplicité d’Iris envers sa sœur puisqu’elle lui annonce clairement la couleur d’entrée de jeu. Aller dire ça en tête à tête face à de véritables victimes de véritable pervers narcissiques et vous verrez comment elles réagiront.

Ainsi, votre exemple de perverse narcissique ne produit pas d’inversion, n’a aucune forme de communication paradoxale avec ses proches, ne tente de mettre personne sous emprise et pour finir accepte sa séparation avec son mari et le départ de son fils sans broncher et sans même manifester la moindre réprobation. Dites, c’est vraiment une sacrée drôle de perverse narcissique l’oiseau que vous nous avez déniché là. Non, une vrai perverse narcissique, c’est une Tati Danielle. Elle, vous la connaissez bien, n’est-ce pas ??? smiley

Décidemment mon cher JL... un robot programmée selon une logique booléenne ne comprendra jamais ce genre de subtilité : « décrire les sentiments à un psychopathe, c’est comme tenter d’expliquer les couleurs à un daltonien »smiley smiley smiley



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