Votre article est intéressant parce qu’il est polémiste.
Rien ne sert en effet d’écrire des articles où tout le monde est d’accord.
J’espère que tout le monde sera d’accord sur ce point....
Il existe des écoles montessori, par exemple, différentes expérimentations qui sont partis de ce constat.
Mais vous allez vous faire des ennemis.
On n’aime pas trop entendre que l’école ne sert à rien.
Enfin à pas grand chose, si ce n’est pour vérifier la séparation sociale du pays, la fracture, comme on dit, et l’aggraver même, par tout un tas de biais pervers qui se sont aggravés.
Même des études faites par des types ayant le niveau bac+10 l’atteste.
Il faut dire ce genre de choses comme visa pour se faire respecter. on ne prête qu’aux diplômes, aux masterisés
L’école à déjà une fonction évidente, puisque c’est le premier employeur du pays.
La preuve qu’elle donne du boulot, non ?
Disons que c’est une blague
Dans le temps c’est vrai il y avait beaucoup plus autodidactes.
C’était l’époque où il y avait beaucoup moins d’automobiles
Moi le premier qu’a quitté l’école à 16 ans ; j’ai fait mes universités tout seul comme un grand, comme chantait je ne sais plus quel chanteur populaire.
J’avais tout de même le BEPC qui représentait quelque chose de mieux que le certificat d’études !,
Cela n’a pas empêché de Fabrice Luchini qui lui a quitté l’école a 14 ans, de maîtriser le français et la poésie de l’extase bien mieux que bien des certifiés, la passion et l’intelligence en plus.
« Populaire », le mot est lâché comme un juron.
Les esthètes dans ce pays ont toujours eu une vision assez binaire de la France : Les intellectuels et les manuels.
« Les cols blancs et les cols bleus » on disait en ergotant.
Le bac n’est plus la ligne de démarcation cependant, la ligne Maginot qui vous faisait croire que vous étiez sauvé....Ouf. Chat perché ! Misère, tu peux plus m’attraper.
Ne rigolez pas ! Je sais bien les écoles privées, les prépas, et puis Harvard pour les friqués.
Néanmoins, c’est vrai pour la plupart des gens communs, il faut faire avec l’école près de chez soi. Et tout ce qui avec, et qui ne dépend pas toujours d’elle.
Moi j’ai quand même pu constater avec mes gosses que cela n’avait pas du tout évolué depuis l’époque où j’y étais. De très bons profs et puis de très mauvais qui vous inventent un complexe d’infériorité en un trimestre, et une psychanalyse à venir peut être si les divans les passionnent.
Je ne voudrais tout de même pas être trop sévère avec les profs, mais il faut tout de même admettre que le recrutement, uniquement basé sur des qualités intellectuelles et un diplôme de master pose problème.
On peut avoir les qualités pédagogiques, tant mieux !
Si on ne les a pas, tant pis, on passera tout de même au travers les trous du filet.
Celui ci posant problème !
Les enfants ont -il pour autant appris à faire des œufs à la coque à l’école.
Sont ils capables de faire cuire des nouilles, remplir un constat ?
En fait la question n’est pas là.
Elle se situe dans la capacité à devenir un homme autonome.
L’école doit donc idéalement favoriser une dynamique, susceptible à ce que chacun développe sans problèmes, des stratégies, un enthousiasme et des capacités d’adaptation et d’apprentissages nouveaux .
Alors avec ce constat, on peut élaborer des stratégies simples, qui ne coûteront pas grand chose : Familiariser les enfants avec l’outillage, en construisant des cabanes. Ce qui permettra de rendre évident l’utilité de posséder la géométrie, l’arithmétique.
Alors on se passionnera naturellement pour les matériaux, les plantes qu’il faudra mettre autour, son acoustique, la décoration....
Ceci n’est qu’un exemple qui me vient en tête. Mais pour ma part, je sais, pour avoir travaillé un peu partout : Électricien, soudeur, gardien de refuge, commis de cuisine, ouvrier d’entretien, jardinier, et pour finir infirmier, que tous les apprentissages que j’ai fait dans chaque discipline m’ont servi dans les suivantes.
C’est un peu comme les langues. Si vous en maîtrisez deux, la troisième sera plus facile à appréhender ; il semble qu’il y est une intelligence autonome qui se développe par devers vous, et fructifie naturellement , comme un développement de fractales.
Peut être bien que ces demi journées pédagogiques pourront servir à ça, en donnant de la confiance à des gamins qui l’ont un perdu, attendu que c’est là l’’essentiel : Le regard qu’ils portent , le regard qu’on leur porte