@jean-marc
Merci pour votre long post.
Votre bémol est également bienvenu, de temps en temps, je m’énerve un peu...
Je reste cependant partagé sur la responsabilité.
Entre ces journalistes qui jouent un rôle un peu trouble, les politiques qui restent complètement fermés aux aspirations et aux craintes des français et les revendications de quelques extrémistes, nous sommes plutôt mal barrés.
Toutefois, mon sentiment sur la question est que nous sommes envahis.
Envahis non pas par ceux qui, attirés par une France rayonnante (à l’époque...), sont devenus français et vivent parfaitement leur intégration, mais par ces musulmans étrangers qui voudraient étendre l’emprise de leur religion au reste du monde.
Ils financent les mosquées, aiguillonnent la laïcité dès qu’ils le peuvent sur des sujets considérés comme anodins mais qui piquent le vivre ensemble.
Ces musulmans de l’étranger finissent par déclencher un phénomène de rejet chez les uns et de revendication chez les autres.
Ce sont eux les vrais responsables du délitement de notre modèle de société.
Des revendications d’un autre temps, à l’opposé de nos modèles.
Qui pâtit de ces revendications ?
Avant tout les musulmans qui se trouvent en butte au rejet alors qu’ils n’ont rien demandé.
Ensuite, nous tous, citoyens, qui voyons le FN monter et les haines s’exacerber.
Combien de ces jeunes et moins jeunes finissent par trouver normal que l’on s’adapte à cette religion et trouvent, finalement, que la république pourrait faire des efforts ?
Trop, bien trop.
Nous n’avons pas à céder.
Céder là, c’est céder demain sur d’autres revendications.
C’est brader notre future société et faire de notre pays un pays fracturé, où les citoyens ne seront plus égaux.
La religion, c’est à la maison, pas dans l’espace public.
Il faut être intransigeant et didactique.
Je refuse le discours entendu dans un collège catholique près de chez moi : vous, les cathos, vous bouffez n’importe quoi, alors bouffez halal.
C’est prendre le problème à l’envers et nourrir le FN que d’y répondre favorablement.