@PV
bis repetita placent :
’’Figurent en vedette parmi les pervers narcissiques les imposteurs, escrocs et mystificateurs (outes gens sur qui l’on connait les excellents travaux psychanalytiques de Phyllis Greenacre et de Janine Chasseguet-Smirgel (1))’’ (in Le Petit Racamier, page 23).
nb. Sur l’imposture et le fait que vous vous exposiez : cela vous aurait-il échappé que imposture incognito est un oxymore, un non-sens (2) ? Oui, évidemment, puisque vous ignorez de quoi il s’agit.
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(1) ’’Si les travaux de Mélanie Klein (1968) permettent de comprendre la
réactualisation de l’envie archaïque par la créativité, ceux de
Chasseguet-Smirgel (1971, 1984, 1986) mettent en évidence le rôle de
l’envie dans la phase œdipienne et ses conséquences sur le rapport de
l’artiste à la filiation paternelle. L’envie doit encore être distinguée
de la jalousie. L’enfant n’est pas seulement jaloux du père qui
accapare la mère, il est envieux du développement adulte de son pénis
doué de capacités fécondantes. Il est envieux de la puissance créatrice
paternelle après l’avoir été de la puissance créatrice maternelle. Si
cette envie est trop intense, au lieu de faire de son père un idéal, il
idéalisera ses propres pulsions et objets prégénitaux, et dévalorisera
proportionnellement les attributs de la paternité. Un pareil sujet peut
devenir du point de vue clinique un pervers – il continue à promouvoir
sa solution sexuelle à lui – du point de vue social, un imposteur qui
passe à l’acte son roman familial, et quand il est artiste un plagiaire
condamné à copier ce qu’il n’a pu intégrer, plagiaire qui tient donc,
quoique sous une forme atténuée, et du pervers par son incapacité à une
réelle sublimation et de l’imposteur, du faussaire, par le vol
d’originalité qu’il effectue. L’entrave mise par l’envie à l’intégration
des qualités paternelles et maternelles interdit en effet la
constitution du cadre nécessaire à l’activité artistique. ’’
nb. Narcissique + pervers = pervers narcissique.
(2) Ici, une explication de texte s’impose : il faut comprendre que
l’imposture ne se situe pas dans le domaine des idées, de la vérité, mais bien au contraire, dans la vraie vie.
Et quel lien entre la vraie vie et Agoravox ? Hé bien, au delà
de notre entourage proche qui nous y reconnait, le vrai patronyme est le
moyen de se faire valoir auprès d’un large public. Je ne vous
imagine pas agissant ici incognito, et allant dire à la cantonade qui
est celui qui se cache sous ce pseudo. Vous êtes un pragmatique, PV : agir sous votre vrai
nom est beaucoup plus efficace et le seul moyen de servir ici vos buts.