@Jean J. MOUROT
Je crois que tout le monde pense aux enfants. Mais est ce suffisant pour accepter l’intrusion d’une règle religieuse dans la composition des menus.
Vous avez un certain age pour ne pas dire un age certain. Pareil pour moi, comme vous, j’ai fréquenté les cantines d’une autre époque, le self n’existait pas. Service à table, rustique, la louche comme instrument de mesure, souvent des « plats exotiques » comme la langue de boeuf ou le foie en sauce indéterminable. Pas question de rechigner, impossible d’ailleurs, l’assiette était remplie avec un « floc » avant que l’on ai pu faire « ouf ». C’est vrai que « c’était de mon temps ». Quand on n’avait pas de chance, on exigeait même que l’on termine son assiette pour avoir le dessert. Enfin, vous avez connu cela, je ne vous apprend rien.
Ai-je été traumatisé ? Non . Pas heureux sur le moment, certainement. Mais nous étions tous à la même enseigne, pas de chouchou pour le « floc » dans l’assiette. L’égalité devant la langue de bœuf ou les carottes trop cuites.
Nos chères têtes blondes ou brunes, auraient donc à souffrir. Allons, souvent ils ont le choix de l’entrée, peuvent prendre du « légume autant qu’ils veulent », et même du dessert qu’ils finissent ou pas leur assiette.
Je sais que cela fait assez vieux c.. de rappeler ainsi que d’être tous traités à la même enseigne, de se sentir solidaire contre la langue de boeuf, un vrai traumatisme qui me suit encore, me semble être un vrai enseignement. C’est vrai que l’école est le reflet de la société, que ces us d’un autre temps feraient exploser les téléphones des services municipaux en charges des affaires scolaires.
Mais tout de même, est ce qu’il y a un vrai problème de santé de ces enfants qui n’auraient pas de la viande, parce qu’ils n’aiment pas, parce que c’est du porc ou que c’est de la langue de boeuf, je vous ai dit, un vrai traumatisme.