@ JL,
« Celui qui dit que c’est seulement une question de degré du narcissisme, vous en l’occurrence ? »
Faux... C’est votre propos, ce n’est pas le mien. Donc encore une fois, ce sont bien vos projections qui vous font porter un jugement sur moi à l’origine de vos réponses totalement incohérentes. La preuve en est que j’ai écris un long article sur le narcissisme sain et les narcissismes pathologiques, il y a plus de six mois de ça.
« Ou bien celui qui dit que c’est à la fois une question de degré de narcissisme combiné avec un degré conséquent de perversité, car c’est bien ce que je dis ? »
Vous employez ici le mot perversité pour la première fois, donc : où avez-vous employé une autre expression ailleurs, ou une périphrase, qui puisse SIGNIFIER que c’est ce dont vous parliez jusqu’à présent ??? A défaut, je serais obligé de considérer que c’est une nouvelle fois une de vos nombreuses stratégies d’enfumage que vous adoptez là en changeant constamment de version.
Et ce d’autant mieux que votre assertion : « Si nous sommes bien tous des narcissiques à des degrés divers, en revanche, seuls un petit nombre sont des pervers narcissiques » ne tient compte que du degrés de narcissisme ???
Un haut degrés de narcissisme sain, ne sera pas pour autant pervers. Pour l’heure, dans l’attente de votre réponse et jusqu’à preuve du contraire, vous venez d’apporter un nouvel élément qui n’existait pas jusqu’alors dans votre discours : celui de la perversité (il n’existait que dans le mien de discours).
« J’ajoute ceci qui éclairera le débat : il y a narcissisme, et narcissisme : il ne faut pas confondre la rage narcissique avec le narcissisme destructeur. »
Il y a bien narcissisme et narcissisme, puisqu’il y a le sain et le(s) pathologique(s) comme je l’ai indiqué ci-dessus effectivement. Quant au débat qu’il pourrait y avoir sur cette différence, il aurait été préférable de le tenir opportunément sous l’article qui en parlait, mais bon...
Sur la confusion entre rage narcissique et narcissisme destructeur... un mot que j’emploie de temps en temps avec parcimonie dans mes articles (pour des raisons qui tiennent lieu à une guerre de psys absurde à mon sens), ben justement, votre distinction ne tient pas du tout la route dans le contexte de la théorie de la perversion narcissique. Le seul truc, c’est que ces deux concepts ont été développés par deux auteurs différents et indiquent deux états différents des narcissismes pathologiques.
La perversion narcissique en tant que théorie dimensionnelle et catégorielle (mais surtout dimensionnelle pour employer les termes du nouveau DSM) recouvrent et chapeaute ces deux concepts en les situant tous les deux du côté du narcissisme pathologique (ou des narcissismes pathologiques selon les hauteurs, encore une fois ; j’ai déjà évoqué ces subtilités dans mes articles que pourtant vous voulez voir disparaître du site Agoravox).
Maintenant, si vous voulez véritablement éclairé le débat, donner donc une définition précise de ce qu’est pour vous la perversité, puisque vous employez ce terme pour la première fois, et expliquer nous par la même occasion, comment se manifeste le « narcissisme destructeur » (je n’appellerais pas cela ainsi pour ma part, mais puisque c’est un terme que vous souhaitez introduire dans le « débat », ça ne me gène pas du tout que vous l’utilisiez, si ça peut vous faire plaisir).