@Aristide Je suis désolée de vous avoir blessé, plutôt satisfaite que vous vous sentiez hostile à Riposte Laïque néanmoins.
Oui, je suis tranchante. Vu les compliments que je reçois sur ce fil, vu les confusions que je lis sans toujours savoir ce qui est honnête dans ces discours et ce qui l’est moins, « je ne lâche rien » si vous me permettez l’expression. Mais attendez, ce n’est pas obligatoire d’être pour la laïcité, c’est mieux de savoir où on habite. De partout, je lis l’histoire de la religion qui ne devrait être réservée à la sphère privée, mais moi je vous dis que c’est de l’enfumage qui nous emmène tout droit dans un laïcisme qui fait le lit du Front National. Et j’ai défié x fois tout au long de ce fil d’apporter des arguments contradictoires sur ce point, sans résultat.
La proposition du Parti de Gauche que vous me citez (« renforcer la laïcité dans les services publics : les usagers ne pourront pas invoquer un motif religieux pour obtenir un traitement particulier dans un service public.les usagers ne pourront pas invoquer un motif religieux pour obtenir un traitement particulier dans un service public. ») ne me choque pas. Après cela, il faut la décliner concrètement, et il y a la réalité sociale, les musulmans sont là : ce sont nos voisins, nos amis, les camarades de classe de nos enfants... Est-ce qu’on doit fermer les yeux et mettre ces enfants dans une position d’exclusion d’une partie du repas parce qu’on décrète qu’on doit ignorer l’existence de leurs croyances ? Est-ce que le fait que moi je pense que l’interdiction du halouf est une conception religieuse idiote et rétrograde doit interférer ou pas ? C’est ça la question.
Je soupçonne votre position d’être théorique et incohérente. C’est peut être désagréable mais j’essaie vraiment d’expliquer mon point de vue et je souhaite réellement sans agressivité que vous soyez vraiment sûr de comprendre le vôtre. Descendez donc un peu au sol, vous dites peut être des sottises ou peut être c’est moi (j’attends qu’on argumente vraiment...), soyons humbles, on n’est pas dans un concours pour savoir qui a raison ou tort, mais ne parlez pas d’insultes, ni pour vous ni pour moi. Ceux qui y sont vraiment confrontés, ce sont les agents municipaux qui vont avec les plats dont ils n’ont pas choisi le contenu et les enfants dans les travées du restaurant scolaire.