@Hervé Hum
Non, je parlais d’innocence feinte, de « ceux qui ne veulent pas comprendre », et non « de ceux qui ne peuvent pas comprendre », en clair, des gens matois, retors, de mauvaise foi.
Les mots, les sens, on peut les retourner à loisir comme des chaussettes, et s’en servir comme ça arrange, pour se défausser.
Ce que vous dites sur l’histoire et la connaissance est intéressant mais là aussi matière à polémique. Car la connaissance ne me semble jamais entière, et toujours sujet à caution, s’articulant avec l’idée de progrès, valeur toujours contestable.
Je préfère les valeurs qui tournent autour des humanités du cœur, plutôt que de l’absolu des savoirs : Liberté, amour, confiance, bien plus tangibles, car la raison et la persuasion ne les définissent pas ni ne les corrompt.
Pas de démonstration utile pour vous persuader d’aimer ou ne ne pas aimer quelqu’un.
Ces histoires de dettes ne sont rien, quand les gens s’estiment, se respectent, partagent les mêmes valeurs, et n’ont pas de calcul trouble. Alors ils n’auront pas même besoin de contrat notarié.
La crise grecque qui découle actuellement est révélatrice que la relation est bancale, déjà installée dés le départ, sur des bases fausses, mensongères, où le calcul et l’opportunisme sont patents.
D’un coté comme de l’autre, mais sans doute pas à égalité, et de même conséquence.
Deux obliques, projetées dans l’espace, ne peuvent que s’éloigner. .
Wittgenstein disait que quand on ne parvient pas à résoudre un problème, il faut le poser d’une autre façon.