Ce bon njama, toujours à l’affut, pour éviter que ne soient dites les vérités qu’il ne faut pas dire à propos de l’islam ! Ravi de vous retrouver !Avant de vous répondre, sachez :
1) que je ne fais pas mystère d’avoir écrit Le Grand Secret de l’Islam, c’est ce que stipule le petit mot en haut à gauche « Auteur de l’article »
2) qu’Edouard Marie Gallez a soutenu sa thèse à l’université Strasbourg II, et non dans une université catholique
3) que sa thèse procède pour beaucoup de la reprise et de l’articulation de travaux très divers, de chercheurs de toutes sortes et de toutes confessions : Patricia Crone, Yehuda Nevo, Robert Hoyland, Antoine Moussali, Christoph Luxenberg, A-L de Prémare, et beaucoup, beaucoup, beaucoup d’autres.
4) que si vous souhaitez réfuter sa thèse, libre à vous. Vous serez le premier à y parvenir en 10 ans (et par pitié, ne ramenez pas Michel Orcel dans le débat).
5) que sa qualité d’ecclésiastique ne le rend pas moins légitime pour soutenir une thèse
Maintenant, sur le fonds de votre argumentation, que j’estime déloyale :
- Vous remarquerez que je me refuse justement à essentialiser les musulmans, et à les ramener à l’islam
- La violence islamique ne provient pas des salafistes eux-mêmes, elle est consubstantielle aux textes musulmans, particulièrement dans le coran. Je crois même que les salafistes comptant parmi les plus littéralistes des musulmans, ils ne représentent hélas que trop bien ce qu’est l’islam quand il se déploie dans toutes ses dimensions.
- Ré-historicisons, puisque le très neutre Saïd Bouamama estime que l’on dé-historicise : la violence a accompagné toute l’histoire de l’islam, depuis les premières conquêtes des successeurs de Mahomet. L’Occident se souvient tout particulièrement de l’invasion de l’Espagne, des incursions en France, du sac de Rome, des « Barbaresques » qui sillonnaient la Méditerranée, du sort fait aux chrétiens d’Orient et aux pèlerins chrétiens au 10e siècle (qui a motivé les croisades), de la prise de Constantinople, du déferlement des Ottomans sur l’Europe, de la conquête par eux des Balkans et de la Grèce, des terribles batailles contre les Ottomans (Lépante en 1571, siège de Vienne en 1529) qui y ont mis un terme ... L’histoire, dans son temps long, nous rappelle que l’islam fait la guerre, que l’islam est violent, et qu’il n’aime pas l’Occident.