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Commentaire de eric

sur Départementales 2015 : le pire n'est jamais sûr


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eric 23 mars 2015 11:06

C’est quand même étonnant comme l’esprit partisan peut aveugler au point de ne pas dire les choses de façon précise et claire ....

1) Au regard de ces résultats, le Fn est incontestablement le premier parti de France. Cela ne veut pas dire grand chose puisque les autres partis, ayant des alliances, ne sont pas partis sous leurs couleurs dans de nombreux cantons, qu’il y a un léger biais avec le non vote de grosses agglomérations. Mais globalement, il récolte plus de 300 000 voix de plus qu’aux européennes, scrutin qui lui est à priori plus favorable. Donc oui, premier parti. Succès sans précédent. A quoi cela sert-t-il ?

2) Car en effet, en terme de force partisane, la droite et les centristes sont la première force politique. C’est d’autant plus vrai que même la panique ne sera peut être pas suffissante pour ramener à l’étable socialiste, les supplétifs des autres gauche si ils savent compter.

3) En effet, on nous répète que le PS resterait le centre de gravité des gauches (en gros cela veut dire, « pas le choix, sans nous le déluge »). C’est vrai que Guedj a fait venir Vals pour sauver son canton. Cela ne veut pas dire que le tiers insatisfait du PS va vraiment rentrer dans le rang et se féliciter des résultats électoraux de la ligne Vals.

Allez, admettons que sur les frondeurs et autres gauches, un tiers soient prêt à renoncer à leurs conviction pour une gamelle. Il n’en reste pas moins une gauche profondément divisée en deux tendances prête à s’entretuer au moindre signe d’une possibilité de prendre l’ascendant sur l’autre.

Les autres gauches sont en bonne position, surtout si elles se rapprochent pour négocier en force pour les régionales et contraindre le PS conservateur à donner des gages ; Ces concessions couteront cher à ce parti dans une France qui vote à plus de 60% pour des solutions de droite et ou seul Vals parvient vaguement à donner l’illusion à une frange de l’électorat qu’ils n’ont pas une politique purement socialiste. C’est à dire prébendes, clientèlisme, immobilisme et médiocrité.

Le principal enseignement de ce scrutin, c’est l’accélération de la disparition physique des gauches de gauche en terme d’élus, au moment ou leurs électeurs sont plus que jamais indispensables au PS pour surnager.

De ce pont de vue, Sarko a raison. Les départementales marquent une étape importante pour une alternance.


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