@logan
« N’importe quoi. On voit bien ici la malhonnêteté, les tentatives de diaboliser l’interlocuteur. »
J’ignore tout de l’auteur de l’article, je ne porte pas de jugement de valeur sur sa personne, qui m’indiffère, mais sur ces méthodes et ses arguments, qui sont ectoplasmiques. En revanche, vous considérez comme la lie de l’humanité quiconque à la moindre connexion avec le Camp du Mâl, alors en terme de diabolisation, vous êtes spécialiste.
« Le problème ici est bien que Chouard choisit d’aller donner du crédit à un type pareil »
Il use son droit de faire ce qu’il veut. Je sais que le concept de liberté est quelque chose d’assez ésotérique à gauche, mais il arrive que certaines personnes en use.
« qui n’a absolument rien de gauche et qui ne partage aucunement l’idéal démocratique et républicain »
La démocratie implique d’écouter les personnes avec lesquelles on est le moindre d’accord. Chouard respecte ce principe en parlant à tout le monde, peu importe le camp tout simplement parce qu’il a compris que toute stratégie de confinement et de mutisme n’a aucun effet, et n’en a jamais eu historiquement (ce que vous devriez savoir étant donné que vous convoquez la réalité de l’époque moderne).
« qui fait exactement partie de ces gens qui ne veulent que rien ne change de l’ordre social, à un intégriste religieux antilaïque et totalement illuminé qui croit parler aux anges. »
Et après c’est moi qui diabolise, mais bien sûr…
« Bref il va donner du crédit à un adversaire de la société qu’il défend soit disant, et pourquoi ? pour avoir une pauvre tribune et raconter une nième fois la même chose aux mêmes personnes ? »
Chouard se moque de son audience, il sait qu’il peut facilement fédérer beaucoup de monde, sans avoir besoin de Jovanovic ou Soral. Ce que vous ne comprenez pas, c’est que les personnes qui connaissent Chouard, connaissent aussi Jovanovic, Soral, et consort, et inversement, autrement ça ne participe en rien à donner du crédit à l’un ou l’autre puisqu’ils disposent d’audience comparable pour la simple raison qu’ils sont suivis par les mêmes personnes. N’importe qui suivant ces personnes se moquent de leur crédit, seul compte ce qu’ils disent, ce qu’ils font.
« Bref il s’agit bien d’une faute. »
Vous n’avez aucune autorité ni aucune légitimité pour décider de ce qui est une faute ou non que vous soyez ou non de gauche. Vous n’êtes rien.