@Ostramus
Mon pauvre, les actes de Solon précèdent la période en question, ses réformes n’ont vu le jour qu’à travers sa volonté, et non en raison du tirage au sort ou des institutions, vous ne pouviez pas faire pire contradiction.
C’est comme je disais les disparités de richesses ne sont pas ce qui constitue des classes sociales, ce sont les différences de droits et les privilèges qui différencient des classes sociales.
C’est donc faire un véritable anachronisme que de rapporter à cette société les classes sociales de nos sociétés contemporaines, dont les disparités de richesses génèrent des privilèges de fait, ce qui n’était pas dutout le cas à cette époque, où les privilèges étaient définis, comme avant la révolution française avec l’aristocratie, le clergé et le tiers-était, par la loi.
Aussi les citoyens athéniens ne constituaient bel et bien qu’une seule et même classe sociale, ayant les mêmes droits et privilèges fixés par la loi, et qui tous vivaient de l’exploitation du travail des esclaves qui constituaient la majorité de la population d’Athènes.
Ces esclaves justement je reprends les mots de Martin Luther King, il y a toujours eu des nègres de maison et des nègres de campagne. Et invoquer les nègres de maison pour prétendre que leur condition n’était pas à plaindre est justement le genre de rhétorique qu’on n’aimerait ne plus jamais voir.