@Christian Labrune
permettez moi de m’insérer dans ce dialogue, et sans aucune visée polémique, même si ...
Christian Labrune, vous dites : ’’Toutes les démarches qui visent à essayer de copier le cerveau humain
dans sa globalité pour essayer de réaliser une machine pensante qui lui
ressemble me paraissent vouées d’avance à l’échec, ce sera toujours de
l’ordre du simulacre.’’
Si je suis entièrement d’accord avec cette phrase, et si je pense avec vous qu’une machine n’a pas besoin du refoulement, du complexe d’Oedipe et de toutes les névroses qui vont avec ça, je vous ferais remarquer à ce propos que Freud n’a pas fait que décrire les troubles du psychisme : il en a aussi décrit le fonctionnement sain, normal.
Pour poursuivre, on peut s’interroger sur cette autre phrase : ’’Une machine consciente aura souci de se complexifier et non pas de se reproduire. ’’ En effet, la reproduction n’a pas de sens pour un être qui n’a pas conscience d’être mortel. Et sauf à implémenter ce souci dans les machines, je ne crois qu’on peut faire l’économie de la reproduction. Mais si des savants fous décidaient de passer outre, alors, il y aurait un danger réel.
Ps. La conscience artificielle n’e sera jamais la conscience. Mais quelle différence cela fera-t-il d’un point de vue pragmatique ? Nous vivons bien avec des humains qui n’ont de conscience que le nom, si vous voyez ce que je veux dire. Et ces humains là sont très dangereux.