@tashrin
Bonjour,
Analyse plus qu’intéressante.
Mais ce qui me gêne, c’est :
« Vouloir forcer la participation citoyenne pour asseoir un regime democratique est un non sens profond, puisque cela relève d’une logique totalitaire. Vouloir obliger quelqu’un à s’exprimer est tout aussi critiquable que de lui dire ce qu’il doit voter. Et c’est la porte ouverte à tous les votes les plus débiles qui soient juste par défiance ou pour ne pas payer d’amende »
La logique totalitaire est celle qui consiste pour un individu à soumettre les autres grâce à la force, de même que la Royauté consistait à les soumettre au droit de filiation.
En ce sens, et sur le fond, la République joue le jeu qu’elle s’est définie à l’origine, mais elle est désormais constamment bafouée par les 3 grands partis qui se partagent le gâteau et nous rejouent depuis des lustres les séances d’hypnose collective, tentant pour chacun de se créer un noyau dur d’électeurs privilégiés ayant pour fonction essentielle de réduire l’opposition (c’est bien pour cela que tout est fait pour ne pas tenir compte des votes blancs, entre autres).
Obliger les citoyens à voter, çà n’est pas lui dire ce qu’il doit voter, à mon sens.
S’il y avait obligation de vote et qu’on comptait les votes blancs comme suffrages exprimés, on aurait une autre lisibilité des résultats et cela deviendrait rapidement un vrai problème ayant une signification bien précise : ne vouloir ni de l’un ni de l’autre (imaginez une majorité de votes blancs exprimés, quel élu politique aurait une légitimité reconnue ?).
Et peut être par voie de conséquences apurer le paysage politique qui devient plus que sulfureux et commence à nous faire tous vomir.
Par ailleurs, je ne saurais imaginer qu’il y ait une proportion significative de « votes débiles » : l’électeur est quand même un grand garçon ayant au moins une intelligence considérée comme normale, tout le monde n’est quand même pas attardé à ce point.....du moins je l’espère.
Mais j’ai probablement une vision utopique, et çà n’est que mon humble avis.
Bien à vous,