@lloreen
Il est inconcevable qu’ une compagnie en arrive à décréter à partir de supputations hasardeuses que le co-pilote, suicidaire, est à l’ origine de la tragédie.
La compagnie aurait bien aimé que ça soit le contraire. Maintenant on va parler gros sou. Le BEA à l’analyse de la boite noire a de fortes présomptions que ce soit le co-pilote qui ait scracher l’avion, mais garde les informations pour lui. Il ne les transmet pas à la justice. Ca reste secret et le soir même, le patron du BEA dit « on a encore rien obtenu de la boite noire » alors que c’est faux.
le lendemain ca fuite dans les journaux et le BEA est « obligé » de transmettre les informations à la justice. Il les transmet à 10H30 alors que le procureur a annoncé une conférence de presse à 12H30. Ca c’est de la bonne mauvais volonté.
Le procureur confirme les allégations des journaux et l’enquête part sur cette base. Et ca n’est pas bon du tout pour Lufthansa et pour le co-pilote qui lui s’en fiche car il est mort.
Conclusion : Les assurances ne vont pas marché sur ce coup là et vont rembourser que dalle. C’est Lufthansa qui va prendre plein pot les dommages et intérêts. Et ca va couter très cher et ca va même les couler.
Vous comprenez maintenant pourquoi le BEA voulait rester muet sur cette affaire. Ils ont des potes à la Lufthansa et il savait que s’il orienté l’enquête vers le co-pilote s’en était fini de cette compagnie