@philouie
Vous demandez : ’’donc si j’ai bien
compris, cette longue tartine révèle au monde stupéfait que les
abuseurs sont d’anciens abusés. c’est ça ou y a autre chose ?’’
et vous proposez à nous intéresser aux conditions de pleine santé plutôt qu’aux grands malades.
A quoi PV, qui ratisse large, vous répond : ’’ Et que croyez-vous donc que fait également la théorie de la perversion narcissique, selon vous ??? ’’
En ajoutant : ’’ Encore faut-il pour cela s’informer
auprès de ceux qui savent et non pas ceux qui prétendent savoir en ayant
pour seule motivation de détruire tout ce qui s’écarte de leur propre
doxa.’’
S’informer
auprès de ceux qui savent et non pas ceux qui prétendent savoir est une phrase pour une fois intelligente, encore faudrait-il qu’il se l’applique à lui-même.
J’ai
trouvé en consultant mes vieux bouquins celui-ci qui me semble répondre
au mieux à votre interrogation première et pour que vous ne restiez pas
sur cette idée délétère et que PV est incapable de traiter, selon
laquelle les abuseurs seraient d’anciens abusés et réciproquement.
Meurtre d’âme : Le destin des enfants maltraités’’ par Leonard Shengols, psychanalyste et professeur de psychiatrie clinique à LA New York University School of medecine.
Quatrième de couverture :
<< L’enfant abusé sexuellement, négligé ou battu par un adulte qui lui est
proche, perd le respect de lui-même, sa joie de vivre et parfois son
identité. II est victime d’un meurtre de l’âme. Pour survivre, il doit
préserver l’image positive de ses parents fautifs ou complices ; il nie
ou justifie les mauvais traitements qui lui sont infligés, se sent
coupable de ces violences et étouffe ses émotions.
<< À la lumière de son
expérience de psychanalyste auprès d’adultes ayant parfois subi la
maltraitance, Leonard Shengold nous aide à comprendre l’inadmissible. II
met en évidence les conséquences du meurtre de l’âme sur le
développement psychologique de l’enfant et dévoile les mécanismes qui
risquent de le pousser, plus tard, à maltraiter ceux qu’il aime.
<< Mais
il est possible de dépasser sa souffrance intérieure et de sortir du
cercle de la répétition. L’auteur démontre, à travers l’exemple de
quatre grands écrivains, Dickens, Kipling, Orwell et Tchekhov, qu’une
enfance dramatique peut parfois renforcer l’individu et développer en
lui des dons particuliers. Leonard Shengold nous permet d’aller
au-delà de la simple dénonciation impuissante et révoltée.>>
Je vous invite à lire le lien : il est plus détaillé que la 4è de couv.