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Commentaire de VICTOR

sur Tragédie Germanwings : Haro sur le baudet Andréas mais quid des méthodes des compagnies low cost ?


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VICTOR Ayoli VICTOR 28 mars 2015 16:22

Je cherche désespérément sur la Toile quel était le statut d’Andréas (si un blogueur meilleur germanophone que moi pouvait m’aider !!??). C’est important.

Imaginons qu’il soit, comme de très nombreux pilotes de compagnies low cost, « travailleur indépendant », qu’il ait, ou plutôt qu’il soit sa propre entreprise, en contrat avec Germanwings. Ça ouvre des horizons nouveaux : ça pourrait dès lors ne plus être la compagnie d’aviation qui serait responsable de l’accident, mais l’entreprise sous-traitante, soit le pauvre Andréas. La compagnie Germanwings, dès lors, non seulement n’est pas responsable, mais est elle-même victime de son sous-traitant ! Qui paiera alors les millions et les millions d’indemnisation, de dommages et intérêts et autre perte d’image de marque qui s’annoncent ? Ben, ch’sais pas moi ! Pas Andréas, il n’a pas assez de thunes. Son assurance d’entreprise peut-être. Ben, pourquoi pas ? Voilà une idée qu’elle est intéressante, non ?

Autres choses.

Admettons que le copilote ait réellement voulu se foutre en l’air (c’est le cas de le dire). Et précisément sur les Alpes (« Il était passionné par ces Alpes qu’il parcourait en planeur » les médias dixit). Encore fallait-il que le pilote chef de bord aie envie de pisser juste à ce moment là ! Aléatoire comme calcul...

Bon. Admettons que ces conditions soient réunies : - être au-dessus (ou à proximité immédiate) des Alpes ; - le chef de bord se trimballe une envie de pisser à remplir la soute. Il sort donc et, selon toutes les procédures que l’on nous a expliquées en long et en large, le co-pilote se retrouve seul dans le poste de pilotage, porte verrouillée.

S’il veut se suicider, pourquoi donc se programmer à soi-même une terrible agonie mentale : regarder pendant 8 très longues minutes la mort arriver ? Les suicidés, d’ordinaire, ne sont pas masos : ils veulent la mort, immédiate, pas la souffrance, encore moins mentale. Pourquoi donc ces huit très, très, très longues minutes (essayez : regardez votre montre et imaginez le temps qui passe avant la mort...) qui lui laissent la possibilité quasi réflexe de changer d’avis et de redresser l’appareil ? Alors qu’il était si simple, plus efficace (les autres auraient pu défoncer la porte et sauver l’appareil durant ces 8 minutes) de couper les moteurs pour que l’avion décroche, ou de pousser le joy-stick (on ne peut plus dire le manche, les chauffeurs d’avions n’étant plus des pilotes au sens noble du terme mais des ingénieurs électroniques embarquées) pour piquer à mort en 30 secondes seulement ?

Bizarre. Vous avez dit bizarre ?

Oh ! Quel esprit tordu ce Victor...


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