@ubotugy
effectivement !
Si l’on envisage honnêtement et logiquement le problème premier que doit résoudre chacun, ce n’est ni de trouver un travail, ni de trouver de l’argent : c’est de de disposer de ressources suffisantes pour vivre dignement ( avec la reconnaissance sociale effective indispensable à une réelle cohésion sociale )
« il n’y a richesse, ni force que d’hommes [...] il n’y a rien de plus dangereux que les sujets soient divisés en deux parties sans moyens » - disait Jean Bodin
Chaque citoyen, par sa seule existence, contribue déjà positivement à l’économie du pays ( Même le nouveau-né contribue à l’économie des langes, soins médicaux, etc ..)
Or, bien malin qui saurait prouver mathématiquement, quel est, au centime près, l’apport de chacun à l’économie globale ( B. Russell n’a-t-il pas montré que, par sa consommation, le dilettante peut avoir une contribution bien plus positive que l’entrepreneur qui se plante ... et ses collaborateurs avec )
Bien malin, qui saurait évaluer de façon indiscutable, quelle est, dans ce qu’on nomme aujourd’hui « travail » la part de corvée collective partagée ... et la part de cumul de beurre et d’argent du beurre ( s’il est qui se prostituent vraiment par plaisir (?), quelle consensus collectif pour récompenser en plus cela par un revenu pécuniaire ? )
Le « travail » , ou l’argent ne sont que des moyens, les solutions toutes faites auxquelles nous avons été conditionnés.
Alors qu’une approche moderne des problèmes à résoudre (analyse de la valeur) devrait nous inciter à innover en partant du réel besoin premier ...
Depuis l’aube de l’humanité , l’Homme a cherché à minimiser les corvées et le « travail » rébarbatif
Allons-nous encore longtemps continuer à transformer la formidable réussite engrangée en ce sens par toutes nos technologies et savoirs ... en cette aberration qui consiste en tuer à la tache une partie de la population pour mieux disqualifier et déconsidérer une part grandissante d’exclus ?