@Dame du lac
Salut patriote adorée !! C’est long, mais nous allons dans le sens de l’histoire. Moi, je serais même partisan de mettre en sourdine la question de l’UE et la sortie de l’euro (la plupart s’en tape en prime) et parler de façon plus dure des problèmes liés à l’immigration. Les gens les voient de plus en plus, sauf les bobos socialos et les cocos new age. Ils n’auront qu’à balancer le référendum sur l’euro une fois arrivés au pouvoir en expliquant que c’est la seule condition pour réformer le pays. Expliquer des mécanismes économiques à des électeurs lambda incapables de lire plus de 3 lignes d’une revue économique me semble une tâche trop ardue.En tout cas, ce n’est pas ce qui va rapporter le plus de voix. Les européistes de l’UMPS-UDI ne se sont embarrassés de détails :
« L’Europe de Maastricht, c’est la paix ; c’est la première fois qu’une Europe politique s’ébauche ; c’est une Europe plus proche des citoyens. Le reste, c’est de la machinerie, pas besoin d’ouvrir le capot. » Élisabeth Guigou, Libération, 22 juillet 1992.
« La question que je me suis posée en lisant le traité est la suivante : ce traité permet-il de faire l’Europe sans défaire la France ? Depuis le début, ma réponse n’a pas varié : c’est oui. » Alain Juppé, Assemblée nationale, 6 mai 1992.
« Oui, pour aller de l’avant dans les conquêtes sociales, il n’est d’autre avenir que la Constitution de l’Europe. » Julien Dray, Assemblée nationale, 6 mai 1992
« Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie » Michel Rocard, Ouest-France, 27 août 1992
J’en ai plein d’autres comme ça... (ça vaut bien un smiley débile)