@ philouie,
Et à juste titre...
Par ailleurs, si l’on trouve un peu partout cette interview de Dolto réalisé par le magazine Choisir en 1979, elle ne figure pas dans Le livre noir de la psychanalyse : est-ce une nouvelle mystification de votre mentor où serait-il capable de donner la page à laquelle cette interview figure dans le livre qu’il cite ?
Je crois que, comme d’habitude avec JL, nous ne le saurons jamais.
« Cette formule « Dolto disait : il suffit que l’enfant dise ’non’ » vient à la suite des échanges que nous avons eu avec JL sur l’agir du PN. »
Oui... sur la « confusion » entre l’acte pervers et l’acte du pervers. Perso, j’ai pas de mal à suivre.
« en particulier elle prolonge (pour moi) cette citation de Racamier que JL nous a proposé : « Comme de juste, il n’y a chez le PN aucune véritable conscience du caractère pervers de sa conduite. Pas non plus de censure interne énoncée par un surmoi : le pervers ne saurait qu’être déçu s’il échoue, et ne s’abstient que si le terrain n’est pas propice. ... Il tiendra compte avec précision des opportunités, des ressorts sociaux, des disponibilités : ne faut-il pas tâter le terrain avant que de l’exploiter ? » »
Je ne vous contredirais absolument pas sur ce point. Et c’est bien parce que le p.n. n’a AUCUNE conscience de sa perversité, qu’il possède une force de persuasion EXCEPTIONNELLE qui sidère son auditoire, car pour lui, il dit toujours la vérité même en transgressant les auteurs qu’il cite et autres menus mensonges qui commencent à être légions ici même. Noter surtout le « il tiendra compte avec précision des opportunités, des ressorts sociaux, des disponibilités... »
Ce que quelqu’un qui vient polluer les articles d’un auteur sans JAMAIS répondre aux questions que celui-ci lui pose pour clarifier les débats peut parfaitement bien faire. Pas l’inverse !
Je me contenterais simplement de rappeler que JL ne connaissant pas Racamier ne l’avait jamais lu avant qu’il ne se décide lors de l’un de nos derniers échanges à aller acheter son « Petit Racamier » (LOL !) pour me faire des explications de textes qui pervertissent (leur faisant dire le contraire, mais pas toujours, là est la difficulté) les propos de cet auteur, comme dans le cas de ses citations (de JL) sur le p.n. et le pouvoir qui transgresse la pensée de Racamier.
« et en particulier les mots « et ne s’abstient que si le terrain n’est pas propice » ». le « ne s’abstient que » correspond à ce que rapporte toujours JL de Racamier quand il dit que le PN est toujours dans l’agir. « que si le terrain n’est pas propice » signifiant s’il n’y a pas de résistance. »
Résistance de qui ? Là est la question.
Vous ne comprenez rien à rien décidément : c’est vous ici la proie et les personnes qui se laissent mystifier facilement, pas moi. C’est vous qui n’offrait aucune résistance tant vous êtes ramolli. Il a plus de difficulté avec moi, je vois la merde qu’il soulève avant même qu’il ne lève le pied et je lui interdis ainsi l’accès à sa perfusion narcissique que lui offre les intervenants de ce forum. Il n’agit pas ainsi qu’avec moi, il chasse de ce site tout ceux qui ont vu clair dans son jeux. Et ça marche puisque la plupart du temps, le conflit ne menant à rien et qu’il vaut mieux laisser ce genre d’individu délirer tout seul dans son coin avec son troupeau de béni-oui-oui, il reste le seul maître à la manœuvre. (Heu... il « gagnera » aussi face à moi pour la simple et bonne raison que lorsque j’aurais fini de faire ce que je suis venu faire ici, je disparaîtrais de ce site... Magique.)
« ce que j’ai résumé dans la formule de Dolto : « il suffit que l’enfant dise non« . »
Et non... ! D’où la dissension de la psychanalyse dès le départ et le conflit entre Freud et Ferenczi. Prétendre une telle absurdité, c’est totalement ignorer les phénomènes d’identification à l’agresseur tel que les a décrit cet auteur et qui ont conduit à la découverte du Syndrome de Stockholm.
« Cela vient en complément de ce qui est dit de la personne vulnérable cible des pervers. »
Vous répétez toujours toutes les conneries que vous entendez ainsi ?
La seule vulnérabilité des victimes des pervers, c’est qu’elle ont un cœur qu’eux ont perdu. D’où bien souvent leur rage et leur peur. Seuls sentiments qu’il leur reste.
« Cette interview de Dolto fait scandale, à l’évidence parce qu’elle fait de la victime le coupable. genre, elle s’est fait violer, elle l’a bien cherché. »
Elle fait scandale à juste titre.
« Évidement, ce serait un raccourci abusif de prétendre que Dolto nie le trauma consécutif à l’abus. Ce serait abusif aussi de considérer qu’elle nie le statut de victime à la victime : ce n’est pas parce qu’on ne sait pas se défendre qu’on en est pas moins la victime. »
Ce n’est en rien un raccourci, Dolto nie les violences sexuelles tout en prétendant en préserver les enfants.
Nous sommes là au cœur de la communication paradoxale, de la confusion qu’elle génère (de la sidération, j’ai déjà expliqué tout ces mécanismes dans de précédents articles) et de la paralysie qu’elle entraîne (décervelage, cf. mon interview sur le journal de l’Obs). Elle provoque des dissonances cognitives qui se traduise par un déni partiel de la personne à qui elle s’adresse.
Nous sommes là également au coeur de la mécanique d’emprise qui permet de spolier autrui de sa propre personnalité : c’est le meurtre psychique.
« je ne suis évidement pas un spécialiste de ces questions et mon propos est conjecturel, mais je crois la chose suivante : on nous dit qu’il s’agit là de culpabiliser la victime, moi je crois que la victime se culpabilise toute seule : la réalité des viols montre qu’outre le viol lui-même, c’est l’autoculpabilité de la victime qui pose problème et que le travail thérapeutique passe par la déculpabilisation. »
Pour ce qui est de la prise en charge des victimes de ce genre de traumatisme, j’ai aussi écrit un article sur le sujet. Et je connais mon sujet bien mieux que de très nombreux psys qui eux n’ont aucune expérience de cette problématique.
La culpabilité est un gros souci, mais la psychanalyse orthodoxe est incapable de suivre la procédure nécessaire pour aider les victimes de ce fléau à sortir de leur culpabilité. Bien au contraire, elle la renforce. Pour ce genre de traumatisme, il faut se tourner vers les travaux de Pierre Janet (j’ai aussi présenté des auteurs qui ont repris ses recherches et développé des thérapies efficaces envers ce type de patient).
« Pourquoi la victime d’un viol se sent-elle coupable ? à cause de ce qui disent les autres ? non. »
Pas à cause de ce que disent les autres, à cause du miroir social et de la pression que notre société leur fait subir en ne sachant pas les reconnaître comme de véritables victimes (en cause ici les préjugés de la psychanalyse orthodoxe).
« la victime d’un viol se culpabilise parce qu’elle ressent, sans le savoir ni le comprendre, que le viol est aussi une réponse à son désir à elle. »
Bon j’arrête là, y’a des coup de boules qui se perdent. Sincèrement... il y a des gens dont la dangerosité n’est pas leur perversion, mais leur ignorance crasse.
Chaque cas est unique et ce que vous décrivez en suivant est très loin d’être la majorité des cas. Pour autant, comme les psychanalystes orthodoxes, vous généralisez tout, ce faisant vous créez une immense injustice pour les victimes de ce type d’agression. Et quand bien même certaines victimes aurait ressenti une quelconque »jouissance« , aussi infime soit-elle, le traumatisme (ou ESPT de type II) dans ce cas là, n’a quasiment rien à voir avec ce supposé »désir« .
Votre ratiocination tout comme celle des psychanalystes orthodoxes justifient de telles agressions. Ni plus, ni moins !
Or, »le chef d’oeuvre de l’injustice« c’est de paraître juste s’en l’être » (Platon).
Et votre mentor qui approuve en plus ! (On ne saurait mieux comprendre ce qui le motive.)
15/02 16:55 - LeNomade
Cher Monsieur Vergnes, Suite à un contact direct que nous avons eu( il y a 3 ans) par mail, (...)
08/04 20:53 - JL
’’vous avez été censuré par la modération des dizaines de fois ne serait-ce que (...)
08/04 20:27 - Philippe VERGNES
@ Mon très cher JL, Vous vous enfoncez, car justement, d’une, vous avez été censuré par (...)
08/04 16:01 - JL
@ la modération, Philippe VERGNES a écrit ci-dessus : ’’la liberté (...)
08/04 15:02 - Philippe VERGNES
@ philouie, C’est exactement ce que je disais tantôt : les pervers aiment défier la loi (...)
08/04 14:44 - philouie
@Philippe VERGNES m’dame le juge, il m’a dit « pauv’chou »......... (...)
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