@Philippe VERGNES
qui dit : ’’Par ailleurs, si l’on trouve un peu partout cette interview de Dolto réalisé par le magazine Choisir en 1979, elle ne figure pas dans Le livre noir de la psychanalyse : est-ce une nouvelle mystification de votre mentor où serait-il capable de donner la page à laquelle cette interview figure dans le livre qu’il cite ? Je crois que, comme d’habitude avec JL, nous ne le saurons jamais.’’
Très drôle ! Il n’a pas trouvé, alors il me traite de menteur. On ne sait jamais, ça fera toujours diversion sur le principe désormais connu : un mensonge chasse l’autre.
Un menteur ne perd pas son temps : il perd celui des autres.
Ps : je ne possède pas cet ouvrage, j’ai seulement trouvé ce lien. Peut-être est-il un fake. Si cela était le cas, qu’on se rassure : je ne demanderai pas que son auteur soit fusillé et je ne traiterai jamais celui qui utilise ce lien de menteur : je ne le signalerai plus, c’est tout.
Ps ; J’ai trouvé ce lien, là : http://esteve.freixa.pagesperso-orange.fr/dolto_choisir.pdf
<<Françoise Dolto, interviewée par la revue Choisir, en novembre 1979.
« -Choisir : Mais enfin il y a bien des cas de viol ?
-Dolto : Il n’y a pas de viol du tout. Elles sont consentantes.
-Choisir
: Quand une fille vient vous voir et qu’elle vous raconte que, dans son
enfance, son père a coïté avec elle et qu’elle a ressenti cela comme un
viol, que lui répondez-vous ?
-Dolto : Elle ne l’a pas ressenti
comme un viol. Elle a simplement compris que son père l’aimait et qu’il
se consolait avec elle, parce que sa femme ne voulait pas faire l’amour
avec lui. »
[Plus loin…]
-Choisir : D’après vous, il n’y a pas de père vicieux et pervers ?
-Dolto : Il suffit que la fille refuse de coucher avec lui, en disant que cela ne se fait pas, pour qu’il la laisse tranquille.
-Choisir : Il peut insister ?
-Dolto
: Pas du tout, parce qu’il sait que l’enfant sait que c’est défendu. Et
puis le père incestueux a tout de même peur que sa fille en parle. En
général la fille ne dit rien, enfin pas tout de suite. »
(Le livre noir de la psychanalyse, 2005, p. 614) >>
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bis repetita placent : Encore un bel exemple de ce que dit Racamier, page 45 :
’’Alors que notre pensée (à son
meilleur) se tisse comme une enveloppe pour entourer - nimber - son
objet, sans pour autant l’immobiliser, la pensée perverse, elle, ne vise
qu’à l’emballer et enfermer, confondre et poindre sa proie, dans un
filet serré de contrevérités et de non-dits, d’allusions et de
mensonges, d’insinuations et de calomnies. C’est une pensée pour faire
intrusion dans la préoccupation d’autrui, une pensée poison pour
démoraliser et disqualifier l’autre ; une pensée toute en agirs et en
manœuvres, qui fragmente divise et désoriente.’