@Samson
En dénonçant le concept même de croissance, l’écologie
politique implique la révision et le renversement des fondements même de
notre économie et de notre organisation politique et sociale :
planification de la production et de la consommation en fonction des
« besoins » et non plus de la plus-value envisagée, évaluation de son
impact et de ses risques, redistribution plus « égalitaire » des
richesses de notre planète en fonction de ces mêmes besoins,
valorisation de la qualité de vie et de l’environnement au détriment
d’une illusoire et très éphémère valorisation individuelle par la
consommation effrennée de signes extérieurs de richesse à obsolescence
rapide, ..., toutes remises en questions qui la rapprochent d’un
authentique socialisme et justifient amplement le qualificatif de « totalitarisme vert » dont l’affublent ses détracteurs.
vous me faites penser à Isga quand il parle de Marx, un vrai récitant
L’écologie politique relève encore très largement de l’utopie, mais face
à la l’immense désolation de la bio-sphère et à la dégradation
généralisée de l’environnement et des conditions de vie auxquelles nous
confrontent désormais les dogmes de la croissance, ne s’agit-il pas
précisément pour l’humanité de la seule piste de réflexion encore
soutenable et « réaliste » ?
pourquoi ne partez-vous pas en Afrique, ou mieux en Corée du Nord
e doit être le paradis là bas non ?