@Croa
Pire !
c’est un verdict a priori, d’ordre psychologique. Alors qu’il ne me semble pas que les spécialistes instruits et compétents dans ce domaine puissent se permettre ce genre de généralisation infamante.
D’un côté on voit éluder les problèmes liés aux conditions globales de travail, par des bien-pensants qui prétendent vouloir tout traiter « au cas par cas ». (Pour mieux isoler en effet, et noyer le poisson)
Et, en même temps, ce sont souvent les mêmes qui se permettent ce genre d’a priori global tristement contraire à notre idéal affiché d’égalité en dignité.
Mais de qui nos ministres, et notre Président de la République, attendent-ils le redressement économique qu’ils prétendent espérer (et par conséquent l’alimentation des caisses qui permettent leurs rémunérations), si ce n’est des acteurs du privé. Or, les chômeurs se trouvent être des candidats à cette prise de risque non assumée par les donneurs de leçons protégés par leurs statuts contre-démocratiques !
Là où cela s’aggrave encore, c’est qu’en montrant du doigt les victimes pour éviter d’affronter la vraie source des problèmes, on tue la possibilité-même d’une contre-réaction correctrice.
Ceux qui détectent, signalent ou dénoncent les problèmes à corriger ou même seulement des améliorations souhaitables sont écartés comme des rabat-joie malfaisants ... tandis que ceux qui restent en refusant l’effort d’adaptation et de remise en cause n’imputeront les mauvais résultats de leurs équipes ’méritantes’ resserrées qu’à la défection et à la fainéantise de ceux qu’ils auront eux-mêmes écartés.
Perversité ou inconséquence irréfléchie ? La compétence et le mérite seraient-ils de savoir oser cette hypocrisie ?