« Les Arabes, ce n’est rien. Jamais on n’a vu des Arabes construire des routes, des barrages, des usines »… « Ce sont d’habiles politiques. Ils sont habiles comme des mendiant » (La Tragédie du Général, op. cit.)
« Qu’est-ce que les Arabes ? Les Arabes sont un peuple qui, depuis les jours de Mahomet, n’ont jamais réussi à constituer un Etat … Avez-vous vu une digue construite par les Arabes ? Nulle part. Cela n’existe pas. Les Arabes disent qu’ils ont inventé l’algèbre et construit d’énormes mosquées. Mais ce fut entièrement l’œuvre des esclaves chrétiens qu’ils avaient capturés … Ce ne furent pas les Arabes eux-mêmes … Ils ne peuvent rien faire seuls » (cité par Cyrus Sulzberger, ancien directeur du New York Times, dans Les Derniers des géants, Ed.Albin Michel, 1972).
« Des Français, ces gens-là ! Avec leurs turbans et leurs djellabas ! » (Cité par A. Peyrefitte. C’était De Gaulle. EdGallimard, 2000)
« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! »(Cité par Benjamin Stora, Le Transfert d’une mémoire, Ed. La découverte, 1999).
uillet 1990, voici un petit florilège de citations de De Gaulle qui, si cette loi avait, existé à l’époque, auraient expédié le général-président devant la XVIIe Correctionnelle. « Les communistes russes sont des traîtres à la race blanche. Un jour, ils redeviendront solidaires de l’Europe. » (Cité par J .R. Tournoux, La Tragédie du Général, Plon, p 365).
Juin 1944 : De Gaulle n’est rejoint que par une troupe hétéroclite. « Encore un juif… », soupire-t-il, quand on lui annonce le ralliement de Georges Boris, ancien secrétaire de Loewenstein et ex-directeur de la Lumière, conseiller financier (cité par J.-R. Tournoux, Pétain et De Gaulle. Plon 1964).
« Je n’aime pas les youpins. »(Cité par André Le Troquer, La parole à Le Troquer, La Table Ronde 1962).
Au député UNR Raymond Dronne, ancien héros de la libération de Paris et favorable à l’Algérie française : « Voulez-vous être bougnoulisés ? Voyons, Dronne ! Donneriez-vous votre fille à marier à un b@#*+*#@ » (Cité dans Le petit De Gaulle illustré. Ed. Le Crapouillot, 1967, et par J .R. Tournoux, La Tragédie du Général, op. cit.).
A un autre député UNR, Léon Delbecque, également partisan de l’Algérie française :
« Et puis, Delbecque, vous nous voyez mélangés à des Musulmans ? Ce sont des gens différents de nous. Vous nous voyez mariant nos filles avec des Arabes ? » (La Tragédie du Général, op. cit.)