@ PIPO,
J’ai cinq minutes avant que de m’absenter... d’ordinaire, je garde les « pépites » que dissémine JL dans nombre de ses commentaires pour moi seul, quand bien même il parvient ainsi à mystifier ses auditeurs, mais là... il les accumule tellement qu’il faut les écrire et les décrire pour en garder une trace.
Ainsi, la dernière en date :
JL 5 avril 12:07 (réfutant mon constat sur le fait qu’une certaine psychanalyse - dont F. Dolto est un parfait exemple - en niant la relation d’emprise se permet de parler à la place du sujet, et donc à la place de l’autre, au lieu de se contenter de parler la place du sujet) :
« Parler à la place de l’autre ce n’est pas nier la relation d’emprise, la preuve en est fournie tous les jours avec les plaidoiries des avocats. »
WONDERFUL !
Donc en résumé, et pour dire les choses clairement, en établissant une relation d’équivalence entre la psychanalyse et les plaidoiries des avocats, JL compare ici deux professions qui n’ont rien en commun si ce n’est leur « bagou ».
Et ben... je ne sais pas vous, mais moi cette comparaison m’inspire une chose : c’est qu’assurément, il y a une de ces deux professions qui n’est pas à sa place et fait ici figure d’imposteur si l’on se fit au point de vue de JL.
Pour moi qui fait la distinction, à « chacun métier et les vaches seront bien gardées ». (Il y a tout un tas d’autres « perles » magnifiques de ce genre dans l’argumentation de JL tout au long des nombreuses discussions qu’il ne manque pas de tenir sous tout mes articles, mais je les garde pour ma collection privée. D’autant qu’il n’en a apparemment pas conscience et n’en aura probablement jamais conscience). 
Sur la distinction entre la psychanalyse orthodoxe et la psychanalyse groupale et familiale, vous pourrez lire avec un grand intérêt l’article (très court) d’Emmanuel Fleury, « Confusion de langue et roman familial » qui expose bien l’antagonisme qui existe au sein même du courant psychanalytique entre les conceptions de Freud et celles de Ferenczi (vous aurez compris que je défends la seconde et non pas la première).
Je pourrais même citer quelques extraits très évocateurs de l’essai de Sandor Ferenczi sur La confusion des langues entre les adultes et l’enfant - Le langage de la tendresse et de la passion, mais je n’ai plus trop de temps aujourd’hui. Peut-être plus tard si cela vous intéresse, car il faut lire Sandor Ferenczi (sa biographie en lien n’est pas très longue et résume bien l’histoire de ses désaccord avec Freud) et le comparer aux propos de Françoise Dolto dans son interview cité plus haut dans mes échanges avec philouie, pour se rendre de compte de la stupidité de l’idéologie qu’ils défendent.
(Je répondrais au dernier message de philouie plus tard qui sème des perles, ici et ailleurs, toutes aussi grosses que celles de son « mentor ».)