@ JL,
« La question n’est pas de savoir si les enfants on été ou non tous victimes, mais si les accusés étaient ou non, tous coupables. »
Heu... c’est vous qui amenez le sujet de l’affaire Outreau sur le tapis. Pas moi !
Vous vous écartez du sujet (comme toujours), là où moi je m’y replace : vos incessantes digressions ne sont que des manœuvres d’enfumage. Rien de plus !
« Il y a là une différence grosse comme une montagne et que vous faites mine d’ignorer. »
Je n’ignore rien du tout : je ne suis ni juge, ni enquêteur et je ne parle pas à la place des autres en prétendant parler à la place du sujet. Ce n’est pas à moi (ni à vous, pour qui vous prenez-vous ?) de refaire le procès.
Par contre, je me base sur le seul fait dont on soit certain dans cet affaire en rapport avec le sujet de cet article : les enfants étaient tous victimes d’agressions sexuelles et ont été traités comme menteurs et affabulateurs par des énergumènes tels que vous. Une image qui est encore présente dans les croyances populaires entourant cette affaire.
A ce titre, et en rapport aux agressions qu’ont subi ses enfants, et de par votre déni de la réalité de ces situations traumatiques pour eux, vous êtes complice des atrocités qu’ils ont vécues. Un comble pour qui se prétend vouloir « apprendre à pécher aux enfants ».
« Reprenons au début :
- Vous soutenez que les freudiens nient le viol au profit du fantasme. »
NON ! Vous affabulez encore : je dis très clairement que les freudiens nient l’inceste (et non pas le viol) au profit du fantasme. Ce qui est bien différent. Encore une incompréhension de votre part. Cette négation est la conséquence de leur interprétations des fantasmes infantiles et de la confusion des langues entre les adultes et l’enfant telle que décrite par Ferenczi et son identification à l’agresseur, développée plus tard sous le concept de Syndrome de Stockholm. Comme je l’ai déjà précisé plusieurs fois. C’est aussi la conséquence de la négation de la relation d’emprise qui résulte dans le cas des relations parents/enfants d’une incompréhension du développement infantile tel que très bien vu par la théorie de l’attachement de Bowlby (corollaire à celle de Racamier et de sa troisième topique psychanalytique).
« - Et vous dites ici qu’au procès d’Outreau, les freudiens ont accusé à tort, des innocents. »
Encore une affabulation de votre part : je n’ai jamais rien dit de tel (comme la plupart de ce que vous m’accusez avoir dit). C’est uniquement vous qui confondez tout, comme d’habitude, et qui vous perdez dans vos propres constructions délirantes. Et les premiers innocents du procès d’Outreau ont été les enfants. Ce n’est qu’eux qui m’intéressent ici, car c’est le seul fait tangible sur lequel nous pouvons nous basé en rapport avec cet article.
Qu’ont à voir les freudiens avec cette affaire ?
Vous vous écartez encore du sujet et du fond de ce billet qui est la négation des maltraitances infantiles par notre société : digression = enfumage.
Racamier peut également être vu comme un freudien, car il a su trier le bon grain de l’ivraie dans toutes les idées de Freud. C’est l’idéologie freudienne et sa vision du complexe d’Œdipe (tel que vu par ce dernier, car ce concept a changé de visage à de très nombreuses reprises au travers des différents courants psychanalytiques) qui est ici en cause comme en atteste la phrase (qui n’est pas de moi, mais sur laquelle vous vous acharnez sans être capable de la démentir) : « Le complexe d’Œdipe a parfois nui aux enfants victimes de l’inceste en inversant les responsabilités ».
Voilà ce que je dénonce. Or, la définition de ce concept à fortement évolué, je me répète, au cours de l’histoire psychanalytique. Ici en cause, la vision purement freudienne de ce concept et donc Freud en personne et ceux qui adoptent ce point de vue. (Freud, Lacan, et Mélanie Klein, pour ne citer qu’eux, ont trois visions différentes de ce concept. Elle est encore différente chez Racamier qui est allé plus loin que Mélanie Klein dans son élaboration et est proche des vues de Ferenczi... et d’un certain Shengold - ce qui atteste que vous n’avez même pas lu cet auteur que vous vous permettez pourtant de citer. Seule est en cause la première vision de ce complexe : celle de Freud.)
Et mon article expose les raisons de l’égarement et du renversement de position théorique de Freud que vient compléter mon dernier message à philouie.
« En somme, pour résumer, vous accusez les freudiens d’une chose et en même temps, de son contraire. »
Pour résumer, vous mélangez absolument tout et vous créez des confusions dont vous êtes seul responsable pour finir par en accuser votre contradicteur. Un procédé récurent dans toutes vos interventions, dès lors que vous êtes contredit. Ne serait-ce pas là une des définitions de la folie ?
« Est-ce que vous parlez ici à des demeurés ? Ou bien est-ce que vous êtes demeuré vous-même ? »
En matière de demeuré, je crois qu’il vous faudrait vous regarder dans une glace. Vous savez, cette capacité empathique qui vous fait manifestement cruellement défaut. Vos neurones miroirs sont en berne peut-être ?