@Philippe VERGNES
je note que vous bottez en touche le scandale d’Outreau et notamment ma question d’hier, 18:24 (*).
Votre texte mélange les genres : outre la partie meurtre du père, il est entièrement bâti sur des présupposés erronés affirmés péremptoirement comme des prémisses, tels ceci, je cite : ’’La psychanalyse a longtemps privilégié la théorie du fantasme, tournant le dos à la réalité traumatique.’’ présupposés qui n’ont de vérité que dans votre esprit ignorant de ce qu’est la théorie du fantasme.
La psychanalyse n’a jamais ignoré les traumatismes, bien au contraire. Vous lui faites un mauvais procès en mélangeant encore une fois les genres : la psychanalyse n’est, ni une institution judiciaire, ni une institution de bon secours. Elle ne s’adresse qu’aux personnes qui sont en demande de soin, de réparation intérieure suite aux dégâts causés par les traumatismes, justement, et contrairement à vos mensonges.
Est-ce que vous savez au moins ce que c’est, un fantasme ? Savez vous ce qu’en dit Racamier ?
Quant à l’œdipe, nul ne sait exactement ce que c’est s’il ne l’a pas vécu correctement : mais il faut dire et redire que ce n’est surtout pas un inceste, c’en est même le contraire. Par ailleurs, vous ramenez toute la psychanalyse à l’œdipe, ce qui est une grossière erreur.
(*) Bis repetita : Ma question est simple, et toutes les personnes sensibilisées par les violences faites aux enfants et par la justice pénale se doivent d’y répondre :
A Outreau, y a-t-il eu de votre point de vue, désastre judiciaire, et si oui le scandale qui s’en est ensuivi est-il relatif au fait que :
a - on a emprisonné des innocents ?
b - on a innocenté des coupables ?
c - les deux ?
d - aucun des deux ?
e - autre ?
Je le répète : une théorie ne vaut que si elle résiste à l’épreuve des faits. Outreau est pour vous, l’épreuve des faits, une épreuve qu’en fuyant, vous ne trompez que vous-même : vous êtes incapable de dire ce qu’il aurait fallu faire pour éviter ça.
Ps. En 8 ans de pratique d’Agoravox et près de 30 000 posts, à part
vous, personne ne m’a jamais accusé ni de botter en touche, ni de
mentir, ni d’être un enfumeur.