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Commentaire de Sam Nitro

sur FN : Ou La Commedia d'el Le Pen


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Sam Nitro Sam Nitro 9 avril 2015 20:50

@Elliot
« En l’occurrence, il ne me semble pas illégitime - quoique manifestement fort peu recommandé - de se demander si, en matière de Shoah, on ne commence pas à en faire trop avec une hiérarchisation de certains morts qui ont tendance à éclipser tous les autres. »
 
C’est bien, ça commence à rentrer...
 
Certains à gauche n’auront peut-être pas besoin de deux générations pour réaliser que nous vivons officiellement dans la religion de la Shoah depuis 1990. Votre tête de file Valls a dit publiquement qu’il voulait sacraliser la Shoah, rien que ça ! Avec DSK président, c’était direct dans la constitution.
 
Inutile de prendre des pincettes avec vos « il ne me semble pas illégitime » ou « manifestement fort peu recommandé », la vérité officielle n’est plus contestable. Les crimes perpétrés principalement contre les Juifs, mais aussi les Tsiganes, prisonniers de guerre Soviétiques et civils Tchèques, Yougoslaves, Français, Allemands et Autrichiens sont élevés au rang de génocide absolu : la $hoah. Tout contrevenant est passible au pénal d’un an ferme par délit. La loi dite Gayssot par son article 9 qualifie de délit la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité, tels que définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg du 30 septembre et 1er octobre 1946. La définition de « crimes contre l’humanité » est donnée dans l’article 6c du « Statut du Tribunal militaire international de Nuremberg ». Le jugement de 187 pages dans sa version française (qui fait référence aux 42 volumes du procès) est conservé dans les archives de la Cour internationale de justice de La Haye, une partie constituante du texte de la loi dite Gayssot nº 90-615 qui n’a pas été publié au Journal Officiel, procédure pourtant habituelle pour informer les justiciables français et décréter que « nul n’est censé ignorer la loi ».
 
Tout historien qui effectue des travaux de recherche aboutissant à une interprétation et des résultats différents du Tribunal militaire de Nuremberg et ce qui en est dit depuis est passible de prison et voué à la mort sociale (ou tout individu qui le manifeste publiquement). Dans le cadre de la loi Gayssot, l’historien est guidé dans son travail sur ce qu’il doit rechercher et trouver, sans dépasser les limites prescrites par la loi sous peine de sanctions (nombre de victimes, circonstances et moyens techniques...). Max Gallo, historien et ancien ministre socialiste s’était exprimé sur ces lois mémorielles : «  Pour l’historien, il n’est pas admissible que la représentation nationale dicte « l’histoire correcte, celle qui doit être enseignée ». Trop de lois déjà, bien intentionnées, ont caractérisé tel ou tel événement historique. Et ce sont les tribunaux qui tranchent. Le juge est ainsi conduit à dire l’histoire en fonction de la loi. Mais l’historien, lui, a pour mission de dire l’histoire en fonction des faits » Le Figaro, 30 novembre 2005.
 
Prochaine étape, faites vos recherches sur le net en prenant comme base le nombre de 200K victimes dans les c_a_b_es à g_z estimé par JMLP. En parler ici tomberait sous le coup de la loi. Vous n’êtes pas au bout de vos surprises...


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