On ment (on se ment mutuellement et à soi-même) chaque fois qu’on raisonne en termes de moyennes.
Le lapsus que constitue la phrase suivante révèle une telle confusion (bien confortable pour la bien-pensance ) :
« seul les hauts revenus pourront se payer une retraite, pour les autres se sera le travail jusqu’à leur mort ! »
Cette approche du problème des retraites n’évoque nulle part le sort des sans emploi (ces incapables et fainéants, donc ne méritant pas de survivre ? ... qui, plus souvent de force que de leur plein gré, ont cessé de travailler bien avant leur mort et même bien avant l’âge de la retraite)
Celles et ceux qui exigent un RME(= Revenu Minimal - donc sans obligations particulières en contrepartie- d’Existence) ont certainement en tête ce bon sens énoncé par Anne-Cécile Robert :
« Nul n’a droit au superflu tant que chacun n’a pas le nécessaire »
Si un retraité vous paie un café, peut-il penser vous faire un cadeau sur un revenu qu’il aurait particulièrement « mérité » ? ( Par rapport à ses collègues retraités qui ne touchent plus leur retraite parce qu’ils sont déjà morts, son seul mérite n’est-il pas d’être resté vivant ? ... grâce à une rente dénommée « retraite » et non pas à la rétribution d’un « travail » ! )
Les « jaloux » et « qui n’ont pas été foutus de réussir les »concours« de la »Fonction Publique« n’ont-ils jamais ni en aucune façon contribué à l’économie globale du Pays ? ni aux avancées matérielles qui permettent les gains de productivité qui font dire que le transfert des richesses »ne dépend pas le moins du monde du nombre d’actifs« ?
Ce qu’ils peuvent penser de l’argument d’un allongement théorique (en moyenne ?) de l’espérance de vie, argument avancé pour mieux réduire leur propre espérance de vie,
ce n’est donc pas recevable chez les »garants de La Démocrassouille" ?