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Commentaire de lermontov

sur Choisir la Nation


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kalachnikov lermontov 11 avril 2015 22:46

@ Pierre JC Allard

Je pense que l’idéal dit français est un idéal d’exception. Et que la situation actuelle n’arrive qu’afin que cette pensée soit pensée. En toute chose, j’ai une vision plutôt mystique et eschatologique. Cet épisode français n’est qu’un détail de la grande fresque apocalyptique qui est visible et embrasse toutes les dimensions de la vie.

Pour le reste, il suffit de voir. Ce brave Fifi encore à vendre sa came. Etc. Je le pointe, lui, parce qu’il est connu ici, etc. Ca n’a rien de personnel, évidemment. J’essaie d’expliquer quelque chose, en montrant son attitude comme exemple. Ce n’est pas du tout de la morale que je fais ; je recherche plutôt une sorte de médusation (sic - effet miroir).

La réalité, c’est que le contrat social lie implicitement tous les individus entre eux ; le premier garant de ce contrat social, ce n’est pas l’Etat, c’est déjà soi-même ; car l’Etat n’est que l’émanation de tous, et le tous, c’est cette volonté générale, égale pour tous, qui ne lèse ni ne favorise quiconque, qu’on appelle contrat social et qui est soigneusement définie . C’est cela l’interêt général, avant toute définition politique constituée : ce contrat doit être respecté et observé par chacun. Il se trouve que par égoïsme, les individus, seuls, ou réunis en factions diverses et variées, ont perdu de vue ce point et ont préféré leurs petits interêts particuliers. Profitant de cette zizanie - la DIscorde -, les loups ont investi le saint des saints et ont volé les clefs de la baraque. Concernant le referendum de 2005, un type comme Fergus, même si c’est un idolâtre de la créature Ue, aurait dû rejoindre les nonistes. Pour cette simple raison : pas comme ça ; parce qu’il est écrit que la souveraineté appartient au peuple ; parce qu’il est écrit que nulle portion du peuple ne peut s’arroger la souveraineté au détriment des autres portions du peuple ; parce qu’il est écrit que la République est une et indivisible, elle n’a qu’un interêt qui est général et non majoritaire. Et ça, ce n’est pas moi qui le demandait, ni les nonistes, ni quiconque, mais simplement l’honneur.

Et donc maintenant que les tables de la loi ont été brisées, maintenant que la loi n’est plus que dérision, qu’est-ce qui peut rassembler tous cette kyrielle de petits chiens sous le soleil ?

Rien sinon les criailleries qui vont devenir de plus en plus stridentes.

’Il y aura des pleurs et des grincements de dents’.


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