• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Baasiste 2

sur Pourquoi un Africain accepte de rester chrétien ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Baasiste 2 11 avril 2015 23:23

@Allexandre
la conquête de l’ouest tu connais ? 


l’Amérique du nord entièrement genocidé par les franc-maçons libéraux et universalistes.

quand aux royaume catholiques qui ont exterminé plein d’indiens, ils ne l’ont jamais fait au nom de la religion, c’était uniquement pour écraser la résistance à la colonisation et pour des intérêts économiques, pour spoiler les richesses. ça ne s’est pas fait dans un objectif de servir le catholicisme. en effet tous ça c’est accompagné de l’évangélisation mais en aucun cas ils ont fait des massacres et de l’esclavage au nom de l’évangélisation. les indiens se faisaient tuer pour résistance à la colonisation pas parce qu’ils se convertissaient pas et étaient mis en esclavage pour des intérêts éco. les cas de conversion forcé ou d’usage de la force furent rares et constituaient des cas isolés, c’est les anti-chrétiens qui mettent les violences vs les indiens sur le dos de la religion sans réfléchir.
« C’est assez dire que l’évangélisation des Indiens ne fut pas, dans l’ensemble, une évangélisation forcée autant que superficielle, comme on l’écrit trop souvent. Des peuples indiens entiers et de première importance se donnèrent d’emblée, d’eux-mêmes, à la foi chrétienne, tels encore au Mexique les puissants Tarasques du Michoacán, avant même qu’ils ne reçoivent pour évêque Vasco de Quiroga. Et il faut savoir que, grâce à l’extrême fécondité en missionnaires de l’Église d’Espagne, il y eut au Pérou une mission, avec école, par 1 000 âmes seulement. Ce qui fait rêver, dans notre manque de prêtres d’aujourd’hui. De telle manière que chacun des missionnaires pouvait garder les enfants indiens tous les jours et toute la journée auprès de lui pour les enseigner dans la culture et dans la foi. 


Cela aussi se faisait dans la liberté. Le premier concile d’Amérique, celui de Lima en 1552, stipula : « Nous ordonnons que personne ne baptise d’Indien de plus de huit ans sans s’assurer qu’il y vienne volontairement et par amour à ce qu’il demande et reçoit, et le comprenne ; ni ne baptise d’enfant indien avant l’âge de raison, contre la volonté de ses parents ou de ceux qui en ont la charge. » S’il y eut des destructions d’idoles ou de temples païens, comme au temps des missions de saint Martin et de saint Boniface dans les Gaule et Germanie post-romaines, ce fut souvent en raison des sacrifices humains que nourrissaient, en Amérique, ces idoles et ces temples. Sacrifices humains, et anthropophagie rituelle, que nous n’accepterions pas plus aujourd’hui, a relevé le Français Bartolomé Bennassar, au nom des droits de l’homme et du « droit d’ingérence » pour les garantir. Cependant les mises en garde, à cet égard, n’ont pas manqué. Telle, toujours, celle du Concile de Lima en 1552 qui stipula : « L’Église ne se croit pas autorisée à détruire les temples et les idoles dans les villages d’infidèles. » Tant et si bien qu’au Pérou nombre de grands temples incaïques restèrent debout pendant tout le premier siècle de l’évangélisation, notamment ceux de Cicallibia, Pillan, Xamura ou le fameux Pariacaca. » http://www.biblisem.net/etudes/dumoevan.htm

l’encyclopédie catholique de 1908 « Les non-catholiques expliquent souvent les premières conversions par le fait que les Portugais répandaient la bonne parole par la force, « à la pointe de l’épée », dit-on parfois. Cette vision des choses est certainement exagérée, et à bien des égards, fausse. Certes, il y a bien eu un petit nombre de cas où la force physique fut utilisée, par exemple, lorsque des pirates capturés n’avaient d’autre solution que de se convertir où d’être précipités dans la mer. Mais de tels cas, outre qu’ils n’étaient pas approuvés par les autorités religieuses ou civiles, étaient en fait si rares qu’ils ne doivent pas être pris en considération. En fait, au début, la tendance était de faire preuve de tolérance vis-à-vis du paganisme tout en donnant sa chance à la propagande missionnaire… Les méthodes adoptées par l’État consistaient d’abord en la destruction impitoyable des temples païens et la pollution de leurs réservoirs sacrés lorsque le pouvoir civil était pleinement en place et que la bonne parole avait été prêchée." 



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès