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Commentaire de Agafia

sur Le viol et l'inceste, les grands fléaux du 21ème siècle


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Agafia Agafia 12 avril 2015 00:51
En dehors d’un style un peu too much par moment, il faut reconnaitre que l’article aborde un sujet dramatique, qui touche toutes les classes sociales, et qui est beaucoup plus courant qu’on ne pourrait le croire.

Quelle femme, durant son existence, et sans aller systématiquement jusqu’au viol, n’a pas 
eu à affronter un quelconque abus de la part d’un homme ? 

Concernant l’inceste et la pédophilie, je suis effarée d’apprendre régulièrement dans mon 
entourage que telle amie, mère d’une amie, soeur d’une amie, etc. a été violée ou touchée dans sa prime enfance ou son adolescence. Et on ne parle là que de femmes, mais qu’en est-il des hommes ? car si la parole féminine s’est un peu libérée, celle des hommes demeure encore bien tabou et je pense que l’on serait vraiment surpris de connaitre de tristes réalités les concernant et l’étendue des dégâts.

Moi aussi, j’ai été un peu surprise quant au titre de l’article, mais peut-être l’auteur a-t-elle voulu exprimer par là, que notre siècle, qui a vu progresser la parole et abattre certains tabous, devrait lutter beaucoup plus fermement contre le silence et la tragédie de l’enfance bafouée, contre la violence faite aux femmes. 
Car il faut reconnaitre que si légalement la justice est intransigeante envers ce crime, beaucoup d’affaires sont plus ou moins étouffées, la parole des victimes pas toujours entendue, et les viols qui devraient être jugés en cour d’assises, face à un jury populaire, le sont souvent en correctionnelle. (certainement pour des raisons de coût et de rapidité).
Des affaires difficiles où il est souvent question de parole contre parole, sans toujours de preuves matérielles, ou d’aveux. Et le doute profite bien souvent à l’accusé, quand on ne cherche pas à culpabiliser la victime (elle avait bu ? elle était en jupe ? etc etc.)

Quant à ce style un peu passionnel avec lequel s’exprime l’auteur, peut-être - si j’en crois son portrait - que le fait d’être en contact par son job, avec des femmes traumatisées par des viols, n’y est pas étranger. C’est de l’empathie, et il est parfois difficile de garder un certain recul quand on aide et soutient des victimes au quotidien.

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