Bonjour Aurélie,
Je partage votre peine et votre colère.
Pour avoir travaillé plusieurs années dans une clinique où l’on respectait les malades, les futures mamans et les personnels (c’était de 1975 à 1991), et pour avoir été, ces derniers mois, confrontée à ces « nouvelles » façons de procéder à cause de la maladie de mon compagnon, je vous approuve tout à fait.
Multiplication d’examens, de procédures, de soins coûteux qui ne servent à rien, accompagnés de déshumanisation et de non écoute. Nous avons l’impression d’être des robots que l’on va réparer comme une voiture ou un appareil quelconque... Et tous ces spécialistes d’aujourd’hui qui ne regardent le corps de leurs malades que comme une machine non pensante !
Il n’est qu’à voir les nouvelles dispositions prévues par nos ministres : ils pourront prélever des organes sans notre autorisation sur nos proches, et faire un magasin de pièces détachées, pourquoi pas ?
Devant cette dérive inquiétante, comment pourrait-on être rassurée ?
Une surveillance plus approfondie de votre cas aurait sauvé votre enfant. Même si vous aviez dû rester quelques heures sur un lit d’appoint. C’est ce que nous pratiquions, naguère, dans la clinique où je suis née et où j’ai travaillé (la section maternité est fermée désormais, bien entendu, au profit de l’hôpital public...)
Bien amicalement.