« La sage-femme qui l’accueille lui dit que ce n’est vraiment pas le jour pour accoucher, que les salles d’accouchements sont pleines. C’est dit dans un sourire, sur un ton presque léger. Mais c’est dit quand même. »
C’est tout de même énorme se s’entendre dire alors qu’on est à terme et même « d’un ton léger » que vous représentez une gêne pour le bon fonctionnement du service... ce n’est vraiment pas rassurant par ce que cela peut impliquer et surtout ce n’est pas le problème du patient...
Pourquoi donc ne pas reconnaître comme légitime, le fait de soupçonner que la saturation du service ou/et le manque de personnel disponible peut avoir pesé sur la décision de faire revenir la patiente plutôt que de l’hospitaliser de suite sachant que les examens ont décelé un risque possible pour l’enfant (même si ce risque statistiquement parlant est minime, il existe).... ?
Une maman qui perd son enfant qui plus est dans de telles circonstances ne se contentera jamais d’entendre que le personnel soignant a fait « au mieux » (surtout si ce mieux peut impliquer que rentrent en compte certains critères qui n’ont rien à voir avec la qualité des soins attendue.)
Ce n’est pas difficile à comprendre !