En Belgique, une commission parlementaire n’est en son temps jamais parvenue élucider les tueries du Brabant Wallon : l’enquête judiciaire a été réactivée depuis mais se heurte comme à l’époque à de multiples obstacles et manipulations s’opposant encore et toujours à la manifestation de la vérité.
Il faut noter que tant lors de l’enquête sur les tueries du Brabant que plus tard lors de l’affaire Dutroux (qui malgré ses troublantes relations et son profil tout désigné - notamment par de fréquents voyages en ex Europe de l’Est « pour chercher des filles », ainsi que certaines attitudes « militaires » - de petite main pour tout service de renseignement un tant soit peu avisé, a finalement été jugé comme prédateur isolé), de multiples indices et témoignages ont pointé vers une compromission « systématique » de membres de l’élite de la nation (politiciens, magistrats, militaires, clercs d’église et jusqu’à certains membres de la famille royale) « piégés » dans des filières de ballets roses.
Comme lors des tueries du Brabant, on semble avoir assisté lors de l’éclatement de l’affaire Dutroux à l’expérimentation « en life », par diverses rumeurs manifestement suscitées ou entretenues (psychose à la camionnette blanche notamment), de manipulations aussi massives qu’orchestrées des opinions publiques et médias : petit pays comprenant 3 communautés linguistiques et autant d’appartenances culturelles que de clochers, la Belgique constitue un banc d’essai idéal pour ce type d’expérimentations.
De toute manière, avec le Shape installé à Casteau et l’état-major de l’OTAN à Evere, il y a peu de chance pour une vérité autre que l’officielle d’accéder au jour.
Quoique n’ayant pas approfondi la question, la perpétration par un Breivick isolé et auto-radicalisé des attentats d’Oslo, qui plus est synchronisée à un exercice policier d’alerte anti-terroriste, aurait aussi bien pu constituer la réponse du berger au refus une semaine plus tôt par la Norvège de participer avec l’OTAN à l’aventure et aux sanctions libyennes.