" La haine de l’intelligence et de la
liberté de penser est un trait récurrent du fascisme ".
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pourrait ajouter que quand s’y ajoute la sottise le cocktail devient explosif.
Invités
par des figures marquantes de l’Europe occidentale tout à la fois convaincantes et fort avaricieuses
( dont la plus marquante, sinon la plus séduisante, est l’incontournable Merkel,
à la fois deus ex machina du grand foutoir et figure tutélaire devant laquelle
se prosterne toute l’Europe ) à tendre la sébile vers l’impécunieuse UE, nos
apprentis sorciers ukrainiens, figures encensées d’une génération « spontanée » dûment concoctée dans des officines aux motivations - tout ce que l’on veut sauf
démocratiques - se sont trouvés fort riches de promesses mais bien marris quand ils s’aperçurent que le blé manquait au moulin.
Il
n’est dès lors pas anormal que prospèrent sur le dépit d’une population, dont une partie
a de bonne foi bâti des châteaux en Espagne, les irrédentismes les plus divers
mais qui, au-delà de leur concurrence exacerbée, ruminent tous la perspective
d’une grande fuite en avant dans un totalitarisme mâtiné de néo-nazisme.
La
démocratie, si tant est que l’on pût accorder ce label aux pistoleros du
putsch, ne peut durablement survivre au ridicule, a fortiori un régime qui ne
tire sa légitimité que de la méthode Coué.
Il est contraint
de jeter le masque, ne fût-ce que pour impressionner sa propre population et de
se recroqueviller sur ses aspects les moins avenants.
Sans
doute au nom de la patrie en danger.
Mais mon petit doigt me dit que ce langage guerrier ne trouve guère d’écho dans
les cœurs même si les fesses ont instinctivement tendance à éviter les corrections intempestives.