@olivier cabanel
L’auteur de ce commentaire est apparemment quelqu’un de très compétent en chaudronnerie, et qui se pose des questions pertinentes sur ce qui a pu se passer. Des questions qu’un scientifique doit se poser, encore plus devant ce qui semble être un échec (les scientifiques ont toujours triomphé de tous les échecs parce qu’ils sont modestes et patients)
Et vous, avec votre grosse bouse de réponse, vous montrez on ne peut plus clairement qui vous êtes. Vous n’avez rien compris et vous ne cherchez pas à comprendre ce qu’il a dit, mais comme il vous semble qu’il abonde dans votre sens, vous dites avec votre bêtise coutumière : « parfait ».
Or, le problème qu’il pose est le vrai problème. Est ce qu’ une différence de 0.08% sur la concentration en carbone en des points localisés de la cuve condamne cette cuve sur le plan de ses performances mécaniques ? C’est la question posée par le commentateur et il penche dans ce sens. De l’avis de certains de mes amis ingénieurs, cette différence ne change pas fondamentalement la structure de l’acier.
Il y a des experts du nucléaire qui sont en train de répondre à cette question. Nous aurons un dossier complet d’ici deux semaines. Si la réponse est oui, il faudra refaire la cuve. Si la réponse est non, la décision relèvera de la politique. De toute façon, le mal qui a été fait avec le Pearl Harbour médiatique de Pierre-Franck Chevet sera difficile à guérir, et la voie sera ouverte pour les réacteurs US concurrents des réacteurs français (les patrons de Cabanel).
Malgré tout, s’il s’avère que ce problème de défaut a été artificiellement monté en épingle par le sieur Pierre-Franck Chevet, la conséquence logique serait son débarquement immédiat de la direction de l’ASN. Pour ma part, je verrais d’un bon oeil une expulsion vers la Corée du Nord.