@POlivier
je ne répondrai qu’a cette affirmation qui résume en fait l’ensemble du problème :
« c’est de l’avenir d’une filière et de l’avenir du « sauvage » en France dont il s’agit, pour trancher sur ces questions, il faudrait un gouvernement avec des couilles, car entre pro et anti, je doute qu’on arrive à un compromis. »
Il y a bien longtemps qu’il n’existe plus en France de lieu sauvage. Et surtout pas dans les zones d’élevage extensif qui ont été façonnée par des millénaire de pastoralisme. La seule preuve que l’on puisse en tirer c’est que ce sont dans ces régions que la biodiversité a été préservée, comme le disent les sources officielles :
En France, 84 % des surfaces classées en « haute valeur naturelle » correspondent à des zones d’élevage en plein air
« Les paysages créés par la coévolution de l’élevage et de la végétation ressemblent souvent à des zones sauvages pour les étrangers /alors que/ la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. »
Alors si vous êtes vraiment concerné par la biodiversité et la nature, protégez d’abord le pastoralisme au lieu de nous chanter que la société évolue, et ensuite trouvons une solution qui n’oblige pas la délocalisation de ceux qui sont resté proches de cette nature ! Et si il n’y a pas de solution, gardons le pastoralisme et allons voir les loups dans les pays à faible densité humaine, ou il reste des espaces sauvage dans lesquels il a un rôle a jouer !
Vouloir son loulou a soi dans les zones d"élevage extensif, c’est justement refuser que la société évolue !