« Il n’est pas entré dans l’Histoire, arcquebouté sur des petits calculs mesquins à courts termes, Barack Obama de peur d’effrayer la Turquie, en violation de ses promesses, refuse encore et toujours de parler de génocide arménien. »
Il serait en outre fort embarrassant que certains en profitent pour rappeler le peu enviable sort réservé par les U$A à leurs populations indiennes ! Hors casus belli - les U$A n’en sont guère avares -, la meilleure manière d’éviter sa qualification en génocide reste encore de ne pas égratigner la conscience historique des autres !
En Belgique, nos politiciens ont sans étonnement affiché un courage du même tonneau.
Histoire de ne pas vexer un électorat turc qui lui a quand même offert un « bourgemestre » (réputé pour avoir fait, sous prétexte d’insalubrité, expulser en plein hiver plus de 300 sans-papiers notamment Roms, de l’ancien couvent où ils avaient trouvé refuge), nos $ociali$tes ont soigneusement veillé à ce que le terme génocide ne soit pas officiellement prononcé. Les autres n’étaient pas en reste et, fort embarrassés d’un tel « devoir de mémoire » qui pourrait leur coûter quelques misérables voix, c’est donc l’ambassadeur belge à Moscou qu’ils ont délégué à Erevan pour les commémorations du génocide.
Honte à eux !
En 1920, un grand socialiste (un vrai, celui-là !) belge, Emile Vandervelde disait :"Quel peuple a, autant que les Arméniens, le droit de dire : debout les morts”.
Hommage à la mémoire des disparus !