@Dom66
pour les attaques vs les candidats fn réponse : « Dans « démocratie » il y a l’idée de peuple. Il est donc escompté de la part des partis en lice un échantillon minimal de ce « peuple » introuvable dont tout le monde se targue pourtant. Or, le seul parti à mobiliser de « vraies gens » est précisément celui que l’on veut hors du cadre républicain. Le FN a tellement de mal à amener à lui des énarques ou autres oiseaux rares ayant tété le lait du prêt-à-penser de la République des copains qu’il en est à recruter le vulgum pecus, celui qui parle avec l’accent du coin (qui n’est pas toujours chantant), s’époumone devant sa télé en regardant The Voiceet dit sans ambages « y’en a marre des négros » sur sa page Facebook. ENA contre café du commerce, un partout. Et les abonnés du « Front républicain » de s’en émouvoir, tandis que Madame Le Pen assure qu’elle fait le ménage et que son parti est le seul à lutter contre ses propres démons. Ce n’est pas faux, mais un plouc qui « dérape » est toujours plus facile à virer qu’un politicien véreux.
Sont reprochés par-dessous tout au FN son populisme et l’amateurisme de ses cadres à vocation nationale. C’est oublier un peu vite que la démocratie est à l’origine un régime d’amateurs, de gens extraits de leur quotidien, requis pour une charge publique temporaire, puis conviés à retourner à leurs affaires sans espoir de profit ni de carrière. Nous sommes là très loin de la logique des fronts (national comme républicain) et de leurs professionnels de l’invective et de l’indignation de commande. Le mercenariat n’est démocratique qu’à défaut de mieux. Le label « vraies gens dedans » devrait être le seul garant de la démocratie en dépit de tout ce que le bon peuple peut véhiculer de choses peu bonnes à dire chez Ruquier ou Pujadas. Étant donné que l’idée de démocratie implique celle de la représentativité la plus étendue possible, il est par ailleurs attendu que les charges et les chambres soient soumises au régime proportionnel, ce qui n’est bien sûr pas le cas en France. Tout se joue comme si l’on nous donnait l’illusion de la démocratie par la pluralité des tendances politiques, tout en se prémunissant contre le « pire » par l’alternance de deux formations politiques interchangeables au logo près. »
sinon la citation attribué à churchill correspond parfaitement aux antifas