On connaît les chiffres : ces dix derniers jours, pas moins de 1
200 « boat people » venus d’Afrique, du Moyen-Orient et du
Maghreb se sont noyés en Méditerranée.
On connaît les images : ces milliers de malheureux fuyant la
guerre et la misère entassés sur des « bateaux de la mort » et
dérivant au large de l’« eldorado européen ».
On sait ce qui nous attend : un million de migrants potentiels,
venus de Libye, de Syrie, d’Irak, d’Afrique subsaharienne et de
la Corne de l’Afrique et désireux de rejoindre l’UE.
On ne se fait pas d’illusions : il n’est dans le pouvoir de
l’Europe ni de pacifier le monde arabe, ni de ramener la paix en
Libye, ni d’aider substantiellement à la prospérité de la
Somalie, de l’Erythrée ou des pays du Sahel.
On en tire une conclusion, qui est aussi une certitude : pour les
dix ans à venir, les pays de l’UE vont être confrontés à une
gigantesque question migratoire.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/04/24/migrants-l-echec-des-europeens-pas-de-l-europe_4622133_3232.html
Dans les années qui viennent, un
million de migrants vont rentrer dans les pays européens.
La plupart de ces migrants viendront du
sud et ils traverseront la Mer Méditerranée.
L’espace Schengen comprend les
territoires des 26 États européens qui ont mis en œuvre l’accord
de Schengen et la convention
de Schengen signés à Schengen
(Luxembourg),
en 1985 et 1990.
Carte de l’espace Schengen :
En bleu : espace Schengen ;
en vert : futurs membres.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/63/Schengen_Area.svg
L’espace Schengen est un grand espace
de libre-circulation.
Un étranger qui traverse la Mer
Méditerranée, qui parvient à pénétrer en Italie, peut ensuite
remonter vers le nord et passer en France.
C’est une catastrophe pour la France.
La France doit rompre avec ces trente
années de libre-circulation.
La France doit reprendre le contrôle
de ses frontières.
Vite.
Avant qu’il ne soit trop tard.