« Pour présenter un bilan répondant aux critères exigés, la Grèce demanda l’aide de la banque Goldman Sachs en 2000. Moyennant des honoraires de 600 millions d’euros, la banque aida la Grèce à maquiller ses comptes avec comme résultat la situation catastrophique actuelle que tout le monde connait. »
Orfèvres en matière de maquillage des comptes, les Goldman Sachs boys ont depuis pris du galon : ils manoeuvrent maintenant le gouvernail de la BC€, ce qui ne peut que nous rassurer quant au redressement économique du Titanic €uropéen ! 
« La population allemande est vieillissante et le faible taux de natalité [4] ainsi que les salaires élevés dans le pays obligent l’Allemagne à délocaliser sa production industrielle vers les pays limitrophes dont les coûts de main d’œuvre sont moindres et les conditions de travail moins contraignantes. »
Moyennnant quoi plus de 16 millions d’Allemands - soit 20% de sa population, dont de nombreux travailleurs, vivaient en 2013 sous le seuil de pauvreté. Et la proportion en Allemagne comme au Royaume-Uni, ne fait qu’augmenter. L’Allemagne ne délocalise pas d’ailleurs pas que sa production, mais aussi ses vieillards.
« N’y a-t-il pas des valeurs qui priment sur l’économie néo-libérale ? »
Plus dans une €urope qui - noyautée par la puissance des lobbies transnationaux et vouée aux diktats - relayés par son armée de technocrates - d’une financratie mondiale, se torche de plus en plus ouvertement de toute considération démocratique !
Ne nous leurrons pas ! Les « réformes structurelles » consistant à la disparition progressive du service public et au pillage des bijoux de la princesse (sécurité sociale, pensions, bien public vendu à l’encan, ...), les mesures visant à améliorer la compétitivité des entreprises (« fluidification » du marché de l’emploi, blocages et réductions de salaires, ouverture à bras ouvert de nos marchés aux transnationales et autres traités de Libre échange, ...) sont mises en œuvre à travers toute l’€urope.
La Grèce ne constitue dans cette perspective que le laboratoire et le fer de lance à cet asservissement programmé - au nom du dogme de la « croissance » - de tous les peuples d’€urope et plus largement de la planète, sacrifiés sur l’autel des insatiables divinités du profit.
Paradoxalement, et plus efficacement qu’en agitant une gousse d’ail ou des crucifix, la résistance démocratique du peuple grec contraint nos nouveaux maîtres à abattre leur jeu sur table et dévoile à la pleine lumière du jour l’avidité de ces sombres vampires.
Ce qui nous montre à tous - « Delenda Carthago ! » - la voie et nous ouvre enfin l’espoir d’en finir avec eux pour reprendre en main nos destins volés, et rêver peut-être d’une Europe des peuples, enfin plus fraternelle et solidaire ! 