Tiens ça me rappelle Kennedy à Berlin lançant de tout coeur aux allemands massés devant lui :
« Ich bin ein Berliner ! »
C’était beau mais surtout.... c’était drôle, et les allemands, la surprise passée, se sont bien marrés. Il voulait dire : je suis un Berlinois... mais le « ein » était de trop. En fait de Berlinois, il s’est exclamé qu’il était un.... beignet !! Le Berliner étant ce fameux et délicieux beignet fourré de confiture et saupoudré de sucre dont je me suis gavée avec délice lors de mes voyages en Allemagne.
« Je suis un beignet ! » s’est exclamé JFK... mais il n’a pas précisé avec quoi il était fourré... Si j’osais je dirais : bientôt avec du plomb, mais le pauvre ne le savait pas encore.

A part ça, j’aurais aimé que la fée Polyglotte se penche sur mon berceau, et si mes parents et grands-parents n’avaient pas joué à fond la carte de l’intégration, j’aurais été trilingue dès ma prime enfance. Je le regrette bien... Toutes les langues sont belles alors je collectionne les méthodes « assimil » pour le plaisir et la connaissance.
Sinon je me demandai si le poète allemand préféré de la dame du lac émigrée n’était pas Goebbels.
Décidément quel mauvais esprit je fais !!! Surement contaminée par Avox :->